ESPACE ACUCAMNET

mercredi 18 juillet 2007

PRINCIPALES VILLES DU CAMEROUN YAOUNDE
Ville cosmopolite, au passé colonial possedant plusieurs sites et mounuments à visiter, ce qui en fait l'une des destinations préférées des touristes qui se rendent au Cameroun. Elle ressemble, contrairement à Douala, à une ville jardin bien aérée et la végétation est omniprésente sur les reliefs de la ville. Les infrastructures hôtelières y sont assez développées et permettent d’ailleurs largement les sollicitations d’une clientèle de touristes aisés de plus en plus nombreuse. La plupart des 240 ethnies camerounaises sont présentes et cohabitent pacifiquement ce qui est un motif de fierté pour les habitants, attachés à la stabilité politique de leur pays et à son pacifisme.
Edifice de l'Assemblée Nationale Tous les axes routiers reliant la capitale aux autres villes du pays sont entièrement bitumés et en bon état. Les compagnies de bus modernes et les traditionnels taxi-brousse relient la capitale aux grandes villes (Bamenda, Bafoussam, Douala, Bertoua, Kribi etc.). Une ligne de train reliant Douala à Ngaoundéré traverse la ville du sud au nord. L’aéroport international de Nsimalem est également le point d’arrivée de nombreux vols en provenance d’Europe, des pays d’Afrique et des villes extérieures du pays, capitale politique, elle est également la capitale culturelle et diplomatique.

ROND POINT DE LA POSTE Les points d’intérêts de Yaoundé : le monument de la réunification, le palais des congrès, la cathédrale notre Dame de Yaoundé, les ministères et autres bâtiments administratifs, le musée d’art camerounais qui situé dans l’ancien Palais présidentiel, est l’un des rares musées au Cameroun.Sa visite permet de mieux connaître la culture, les traditions et l’artisanat du Cameroun. Le Centre Marial de Nvolye et le stade Ahmadou Ahidjo. Yaoundé est plus administrative qu'économique et présente aujourd'hui l'image d'une ville faite de contrastes entre des bâtiments ultramodernes et des baraques de planches ou de tôles enfouis en des endroits peu salubres.

QUARTIER RESIDENTIEL A YAOUNDE

Siuée à une altiude moyenne de 700 mètre, Yaoundé est batie sur un enchevètrement de colline. C'est donc une ville vallonnée qui, comparée à Douala, éonne par la douceur de son climat et l'abondance de sa végétation. Yaoundé dans l'histoire. Le partage du Cameroun entre gouvernements français et britaniques après la victoire des alliés à la prémière guerre mondiale a conduit en la désignation de Yaoundé comme capitale au détriment de Buea passé sous mandat britanique. Au cours de la 2ème Guerre, elle fut momentanément éclipsée au profit de Douala, où débarqua le Colonel Leclerc en Août 1940, et qui rattacha le Cameroun à la France Libre. (De fait, le Cameroun fut le premier territoire colonial Français à se rallier à De Gaulle) Aujourd'hui encore, Yaoundé n'est que la 2ème ville du pays par son importance, loin derrière Douala, mais sa vocation de capitale en a fait une grosse cité résidentielle et administrative.

HOTEL HILTON

Une excursion au mont Fébé vous permettra de découvrir un panorama exceptionnel sur la ville. Profitez en pour visiter le musée d'Art Camerounais situé dans le monastère bénédictain du Mont Fébé.Il renferme une collection intéressante de masque, bronze, meuble... Ne manquez surtout pas la collection de jetons du jeu d'abbia, finement sculptés dans des graines. Il état fréquent au siècle dernier que des notables se ruinent en une seule nuit, tellemnt ce jeu était prisé. Le colonisateur Allemand l'a interdit et il a presque disparu. Les messes de Ndzon-Melen. Depuis la construction récente de l'église Saint Paul, la messe n'est plus dite en plein air mais l'intéret demaure. La poiroisse joue un rôle pilote en matière d'inculturation de la foie chrétienne. Chaque ethnie, et il y en a beaucoup dans le quartier, adapte le cérémonial en fonction de ses coutumes. Aussi, réservez tout votre dimanche matin : 6 messes très différentes se succèdent. Le musée Alioun Diop. Dans les bâtiments de la mission catholique universitaire, quartier Melen. A voir surtout pour sa bibliothèque d'histoire africaine et d'archives photographiques, ainsi que pour des objets d'art africain. Malheureusement à l'abandon suite au décès de son fondateur, le père Mveng, assassiné en 1995. Deux rampes d'escalier s'enroulent en spirale pour se retrouver au sommet, symbolisant les communautés francophone et anglophone, séparées durant la période des mandats francais et anglais qui ont pris la suite de la colonie allemande. On peut monter au sommet mais cela n'apporte pas grand chose à la vue sur la ville.

Symbole de la Réunification

DOUALA

Douala, ville portuaire qui grandit au rythme de l'exode rural, est la capitale économique du Cameroun et principal centre d'affaires du pays. C'est le chef-lieu de la province du Littoral et du département du Wouri.

Située en bordure de l'océan Atlantique, à l'embouchure du fleuve Wouri, c'est le plus grand port du pays et l'un des plus importants d'Afrique Centrale. La cité s'étend sur les deux rives du fleuve et il n'existe qu'un seul pont pour passer d'une rive à l'autre. Chaud et humide, le climat de Douala se caractérise par une température à peu près constante, autour de 26°, et des précipitations très abondantes, particulièrement pendant la saison des pluies, de juin à octobre. L'hygrométrie est de 80% en saison sèche et de 99% en saison des pluies. Ce climat est propice au développement des moustiques et donc au paludisme.

Avec 2 millions d'habitants, Douala est la plus grande ville du Cameroun. La ville tire son nom de l'ethnie qui l'a fondée, les Doualas. Néanmoins, Douala est aujourd'hui une mosaïque des différentes ethnies qui composent le Cameroun, la ville devant sa croissance récente à l'exode rural qui a poussé des centaines de milliers de camerounais à quitter leurs campagnes pour s'installer dans les villes.

Mélange d'ethnies du Cameroun et d'ailleurs, Douala est aussi multi-confessionnelle. La tolérance des habitants (spécifique à la ville) permet aux différentes religions de cohabiter harmonieusement et évite ainsi la création de quartiers confessionnels. Les religions principales sont chrétiennes : culte catholique et protestants. Il existe également une forte minorité musulmane. Ces dernières années sont marquées par une forte progression des sectes chrétiennes, souvent dirigées par des individus ayant adopté le métier de pasteur pour gagner leur vie. Douala est le siège de l'archidiocèse de Douala, où se trouve la cathédrale Saints-Pierre et Saint-Paul de Douala.

Face à la victoire de l'oppositionla à Douala, le gouvernement, par la loi n° 87-15 du 15 Juillet 1987, va transformer Douala en communauté urbaine (c.à.d. commune urbaine à régime spéciale). Ce régime dérogatoire supprime la fonction de maire au profit d'un délégué du gouvernement nommé par la présidence. La loi constitutionnelle du 18 janvier 1996 modifie le régime de la communauté urbaine, qui reste dirigée par un délégué du gouvernement, mais qui crée également 5 communautés urbaines d'arrondissement (Douala I, II, III, IV et V) dotées de conseils municipaux élus. Si la ville de Douala s’est imposée comme capitale économique du pays, c’est grâce à son port qui a permis le développement de près de 80 % de l’activité industrielle du Cameroun. À lui seul, le port draine plus de 95 % du trafic portuaire du pays. Le port de Douala-Bonaberi est jusqu’à ce jour la principale ouverture maritime du Cameroun . Les principaux produits exportés sont le bois (du Cameroun et de Centrafrique), les fruits (notamment les bananes) et le pétrole. Suites aux opérations villes mortes en 1991, à l'arrivée en tête de John Fru Ndi au scrutin de 1992 à Douala et à la victoire de l'opposition (Social Democratic Front) aux élections municipales de Douala en 1996, le gouvernement central à Yaoundé fermera le robinet des crédits à Douala, et modifiera la loi de finance dès 1996 pour centraliser au niveau de l'état les recettes municipales de Douala. Ainsi, entre 1996 et 2001, la ville de Douala n'a reçu que de petites parties du budget qui lui était dévolue (par exemple, pour l'exercice 1999-2000, la ville ne recevra que 800 millions de Francs CFA sur son budget de 69 milliards). La suspension du budget municipal rendra impossible l'entretien de la voirie, et celle-ci se dégradera peu à peu. Les routes de la ville sont donc dans un état déplorable et certains quartiers sont inaccessibles en voiture pendant la saison des pluies. Il en va de même pour l'adduction d'eau et les caniveaux. Une épidémie choléra est d'ailleurs apparue dans la ville en 2004.

Toutefois, cette mauvaise situation a permis le développement des Bensikins, les taxis-motos de Douala. Mais, la victoire du RDPC (parti au pouvoir) aux élections minicipales et législatives de 2002, de nombreux travaux de réfections de la voirie ont été mis en oeuvre. La corruption, omniprésente au Cameroun, entrave le développement économique de Douala. Le transport de marchandises est régulièrement pris pour cible, puisque, par exemple, sur l'axe Douala-Bojongo via Buea, on ne compte pas moins de 33 postes de contrôle ou il devra payer en moyenne 1000 Francs CFA de « taxe parafiscale ». ambassadeur des États-Unis au Cameroun, la corruption au Cameroun décourage l'investissement dans le pays. Le GICAM, syndicat patronal du Cameroun se plaint quant à lui du harcèlement fiscal et douanier dont serait victimes les entreprises. Les exportations sont considérablement ralenties par la bureaucratie de l'administration camerounaise, puisqu'il faut compter en moyenne 10 jours pour expédier un container. Les plus grandes entreprises du pays ont installés leurs sièges sociaux à Douala plutôt qu'à Yaoundé. Ce positionnement géographique permet aux entreprises d'être au plus près de leurs débouchés (export ou marché local) et de leurs intrants (port et aéroport) et leur permet d'être éloignés des ministères de la capitale.

Douala: ville d'art pour tous Douala semble être une ville très dynamique dans le domaine des arts plastiques. Au travers de la peinture, de la sculpture, nombre d'artistes tentent d'interroger et de s'interroger sur leur environnement. Les arts en général ne sont pourtant pas la préoccupation majeure des Camerounais qui, quand ils ne luttent pas pour leur survie, ont du mal à trouver un intérêt à l'art contemporain. Il existe plusieurs lieux d'exposition à Douala et les hôtels, les restaurants, fréquentés par les expats font aussi office de lieux de vente. Certains tentent pourtant de rendre les arts plastiques accessibles au plus grand nombre au travers d'actions dans des quartiers populaires. L'initiative prise par le cercle Kapsiki en association avec le collectif français Scur&k de mené une action au quartier New Bell, quartier populaire de Douala: "Scénographies Urbaines " va dans le sens d'une plus grande proximité des artistes avec leur environnement immédiat.
Mémoire d'une ville
LA PAGODE Situé à la place du Gouvernement, cet ancien palais royal, très étrange avec son allure asiatique, fut la résidence de Rudolph Manga Bell, exécuté par les allemands. Palais construite en 1897 par le roi Auguste Manga Ndoumbe. La façade arrière de ce palais abrite le tombeau des rois Manga Ndoumbe, son fils Douala Manga Bell ainsi que Alexandre Ndoumb'a Douala, 1er représentant du peuple camerounais à sièger à l'Assemblée Nationale Française.Ce tombeau fut inauguré en 1936.
LA CATHEDRALE Baptisée Saint-Pierre et Paul, elle a été construite en 1936 par des spiritains français. Grande bâtisse anguleuse, elle comporte des colonnes et coupoles qui lui donnent un étrange air byzantin. Elle a remplacé au même endroit la petite église pallotine construite par les allemands qui y ont séjourné jusqu 'en 1916.

LE TEMPLE DU CENTENAIRE Situé à l'angle des Rues Alfred Saker et E.Betoteiversaire de l'arrivée du pasteur Alfred Saker à Douala. Cent quarante et une marches mènent au clocher d'où on a Akwa, le Temple du Centenaire fut érigé en 1945 à l'occasion du centième ann une belle vue sur la ville et, par temps clair, sur le Mont Cameroun.

LA STELE DU ROI AKWA

Sur le prolongement de la rue E. Betote Akwa, au lieu dit Douala Bar, se trouve la stèle du roi Akwa. Colonne dressée vers le ciel, c'est là dessous que repose ce souverain qui fut un des signataires du premier traité avec les allemands.Il décède le 6 décembre 1916.

TEMPLE DE BANLEMBE Construit à la fin du XIX e siècle (1899) pardes missionnaires bâlois, ce monument fait partie des plus anciens qui défient le temps et l'espace. Aujourd'hui occupé par l 'Union des églises Bapstistes du Cameroun (UEBC), ce temple est à peine visible coincé comme il l'est par les grands immeubles du Boulevard de la Liberté et de la rue Sylvanie. LE MARCHE CENTRAL

Appelé autrefois marché Lagos, le Marché Central de Douala est le plus cosmopolite. C'est le marché le plus fédérateur de Douala. Malgré l'existence de nombreux marchés périphériques, le marché Central draine les foules de tous les quartiers de Douala. LE MUSEE DE DOUALASitué au premier étage de l'hôtel de ville à Bonanjo. Il est ouvert du lundi au vendredi, de 7H30 à 12H et de 13H à 15H ; les autres jours sur rendez-vous. Il comporte quatre salles consacrées à quatre régions (ou peuples) du Cameroun : Salle du Nord-Cameroun, Salle du Sud-Cameroun, Salle Bamoun et Salle Bamiléké. La galerie qui donne accès à ces salles est consacrée à la préhistoire et renferme des objets en pierre polie et en pierre taillée d'époques néolithique et paléolithique, découverts dans différentes régions du Cameroun.

LE MEMORIAL A NATCHTIGAL
Après la signature du traité Germano-douala le 12 juillet 1884, le Dr Nachtigal envoyé par le chancelier Bismark, arriva à Douala le 14 juillet pour prendre possession du Territoire. Ce mémorial fut érigé dans le parc du palais présidentiel. Il a été ensuite transféré dans le petit jardin public à l'aile gauche du bâtiment abritant les services du Gouverneur de la province où il se trouve actuellement.
LE MONUMENT AUX MORTS
Erigé en 1920, ce monument est consacré " à la mémoire des militaires et marins français et alliés tombés au champ d'honneur pendant la guerre du Cameroun 1914-1916 ". Il se trouve en plein cœur du jardin public de la place du Gouvernement.
LE MONUMENT à G. LECLERC inauguré en 1948, ce monument a été érigé enl 'honneur du Général Leclerc arrivé à Douala le 27 août 1940. Ce monument retrace les différentes étapes de son aventure dont Doula fut le point de départ. Il se trouve en face de la poste centrale, place du Gouvernement à Bonanjo.
LE MONUMENT AU DEBARQUEMENT Erigé en la mémoire des troupes française débarquée au Cameroun en 1940. Ce monument se trouve au bout du Boulevard Leclerc. Implanté dans les années 80, il a été offert par l'Amicale des Français du Cameroun.
PLACE DES LIONSINDOMPTABLES Situé en face de la Salle des Fêtes d'Akwa, cet espace a été dédié à l'Equipe Nationale de football du Cameroun. C'est un don du Conseil Municipal suite à la mémorable prestation des Lions au Mondial 90 en Italie.
LA DEESSE DU WOURI Implantée vers la fin des années 80 au bout du boulevard périphérique qui débouche à l'avenue De Gaulle au niveau au lieu dit "Marché des fleurs", ce "Mami-watta" symbole du fleuve qui traverse la ville, ouvre l'accès à l'intérieur de la ville à tous ceux qui viennent de Yaoundé ou de l'aéroport Internationale de Douala. C'est une œuvre originale réalisée par Manuela Dikoumé.
LA PLACE DE DAKAR
Plus connu sous le nom de rond-point 4ème, jouxte le marché Sandaga spécialisé dans la distribution des vivres frais en provenance de l'Ouest. Les accès à trois voies, ouvrent sur le Boulevard de la Liberté, le Boulevard Leclerc et le Rond Point Déïdo.
LES MANGROVES DEYOUPWE Derrière ces mangroves de Youpwe qui conduisent vers les îles Djebalé, Yoyo, Manoka, Malimba, Yatou et Souelaba, se profile l'ambitieux projet baptisé "Sawa beach"
LA STATUE DE LA NOUVELLE LIBERTE
Elle fait partie des rares monuments implantés à Douala depuis l'époque colonial. Elle est l'œuvre de Doual'art, une association spécialisée dans les interventions artistiques en milieu urbain. Didier Schaub, directeur artistique à Doual'art témoigne : "En 1996, après une résidence de création de 30 mois organisée par Doual'art, La Nouvelle Liberté, sculpture monumentale de 12 mètre de hauteur et 8.5 tonnes de masse, est implantée au centre du Rond Point de Deïdo à Douala.b L'œuvre provoque beaucoup de réactions. La rue est pour. L'élite, qui voit une sculpture d'assemblage de matériaux de récupération devenir emblématique pour la ville de Douala, estcontre. Débat attendu et assumé par l'artiste et par Doual'art. Et puis, le débat esthétique bascule brutalement dans le tribalisme, (Sumégné est originaire de l'ouest du Cameroun). Une violente campagne de presse se déchaîne pendant plusieurs semaines, interdisant, pour des raisons de sécurité à Sumégné de faire in situ, sur échafaudage, les dernières finitions de la sculpture, et à Doual'art de finir l'habillage du socle et d'éclairer l'œuvre. Celle-ci reste donc à achever.
BAFOUSSAM Bafoussam est un centre économique important dans la région de l'Ouest. Sa prospérité repose essenssiellement sur la culture du café arabica, dont les plantations alternent en chemin avec celles de la banane. Le café récolté dans la région est conditionné par une importante société locale. Il est possible de visiter l'usine de café. Bafoussam est aussi le pays des Bamilékés, une des éthnies les plus importante du Cameroun.

Faites connaîssance du Cameroun
NOM : République du Cameroun. Etat de l'Afrique équatoriale s'étendant du golfe de Guinée jusqu'au lac Tchad. CAPITALE POLITIQUE : Yaoundé. 1'121.000 habitants environ. CAPITALE ECONOMIQUE : Douala. 1'322.000 habitants environ. Monaie : Franc CFA. SUPERFICIE : 475'442 Km². ZONES URBAINES : Douala - Yaoundé - Bafoussam - Bamenda - Garoua. POPULATION : 13'600.000 habitants. TAUX DE CROISSANCE : 3,50 %. DENSITE : Répartition inégale. 10 habitants au Km² au Sud-est - 100 dans les provinces francophones et anglophones de l'Ouest. URBANISATION : Population urbaine 50'40% - Popuilation rurale 54%. ESPERANCE DE VIE : Total 62 ans : Femmes 65 ans - Hommes 60 ans. TAUX DE MORTALITE INFANTILE : 78%. TAUX D'ALPHABETISATION : Total : 63'40% - Femmes 52% (1995) - Hommes 75% (1995). COMPOSITION DE LA POPULATION : La population camerounaise compte 240 ethnies répartroies en trois parties dont les Bamilékés, les Fangs, les Peuls, les Pygmées, les Bétis, les Boulous, le Bassas, les Doualas et les Haoussas. LANGUES : Officelles : Français et Anglais - Vernaculaires : Bamiléké, Basaa, Bamun, Béti, Peul. RELIGION : Chrétiens 53% - Musulmans 22% - Animistes 25%. INDEPENDANCE : 1er janvier 1960 (vis-à-vis de la tutelle de l'l'ONU) et de l'administration française. DROIT DE VOTE : suffrage universel à partir de 20 ans. PRINCIPAUX PARTIS POLITIQUE : RDPC, SDF, UNDP, UPC, UDC, UFDC, MLJC, MDR
Le drapeau national du Cameroun a été adopté le 21 mai 1975 après l'unité de l'État. Ces couleurs représentent les couleurs traditionnelles panafricaines . La bande rouge du milieu symbolise l'unité, et l'étoile est « l'étoile de l'unité ». Le jaune représente le soleil et la savane présent dans le nord du pays. Le vert représente la forêt du sud du Cameroun. Le précédent drapeau comportait en plus des trois bandes de couleurs deux étoiles dorées sur la bande verte, symbolisant les deux états du Cameroun fédéral.

Armoirie du Cameroun

Elle consiste en un bouclier avec une bannière au-dessus et dessous. Derrière le bouclier se trouve deux fasces. Le bouclier reprend couleurs du drapeau du Cameroun et en son centre se trouve une carte du pays. Les balances de la justice sont superposées à la carte du pays. La bannière du haut reprend le nom du payset sa dat d'indépendance. La bannière du bas contient la devise nationale:Paix, Travail, Patrie. Les fasces sont le symbole de l'autorité de la république et les balances de la justicereprésentent la justice.
Devise
PAIX - TRAVAIL - PATRIE
Hymne national
O Cameroun berceau de nos ancêtres; Va debout et jaloux de ta liberté Comme un soleil ton drapeau fier doit être Un symbole ardent de foi et d'unité. Que tous tes enfants du Nord au Sud; De l'Est à l'Ouest soient tout amour Te servir que ce soit leur seul but Pour remplir leur devoir toujours
Chère patrie; terre chérie; Tu es notre seul et grand honneur,
Notre joie et notre vie,
A toi l'amour et le grand honneur
Tu es la tombe où dorment nos pères Le jardin que nos aïeux ont cultivé. Nous travaillons pour te rendre prospère; Un beau jour enfin nous serons arrivé. De l'Afrique soit fidèle enfant Et progresse toujours en paix Espérant que tes jeunes enfants T'aimeront sans borne à jamais.

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REGLEMENT INTERIEUR DE ACUCAM
En application des dispositions des statuts de l'Association Culturelle Camerounaise, le présent règlement intérieur porte modalité de mise en œuvre et détermine les conditions de fonctionnement. ARTICLE 1 - SIÈGE Section 1. Le siège de l'Association Culturelle Camerounaise est fixé à Renens, Lausanne dans le canton de Vaud. Article 2 - DÉROULEMENT ET DURÉE DES RÉUNIONS Section 2. a). Les séances de l'Assemblée générale se tiennent tous les deuxièmes dimanches du mois de 15h00 à 18h30. b). Les membres du Comité Exécutif se réunissent tous les deuxièmes Samedi du mois de 15h à 17h00. Section 3. La séance peut être prolongée en cas de nécessité et avec l'accord de l'assemblée générale. Cette prolongation concerne aussi le Comité Exécutif lors de sa session de travail. Section 4. La séance est dirigée par le président de l'association qui peut indubitablement désigner un président de séance. Section 5. Le président de séance coordonne les débats conformément à l'ordre du jour prescrit. Il s'assure que toutes les activités financières du jour (tontine, sanctions, quêtes des évènements) se sont déroulées normalement. Il désigne un censeur en cas d'absence du titulaire. ARTICLE 3 - CONDITIONS D'ADHÉSION Section 6. Peuvent s'inscrire au sein de l'association: Toute personne physique ou morale de nationalité camerounaise, africaine ou européenne ayant accepté de se conformer selon les dispositifs de l'article 5, alinéa a & b, des statuts de l'association. Section 7. Chaque membre inscrit rempli et signe une " Fiche d'inscription " qui servira à l'enregistrement de ses coordonnées dans le data base de l'association et l'offre d'une adresse Email dans le Web "acucam.net". Il doit se présenter physiquement aux séances de réunion. Chaque membre inscrit doit s'acquitter des droits d'adhésion de CHF 10.00.- et sa contribution mensuelle de CHF 30.00.- ARTICLE - 4 CONDITION D'ÉLIRE LE PRÉSIDENT, LE COMMISSAIRE AUX COMPTES Section 8. Election du Président et du Commissaire aux comptes 1) Être âgé de 30 ans au moins à la date des élections. 2) Être membre actif, en situation régulière, dynamique au sein de l'association et avoir au moins 2 (deux) ans d'ancienneté dans l'association. 3) Être compétent, engagé, et dévoué à la cause de l'Association Culturelle Camerounaise. 4) Avoir totalisé une fréquence de présence d'au moins 60%. 5) Être de bonne moralité et de bonne volonté. ARTICLE 5 - OBLIGATIONS ET DROITS DES MEMBRES. Section 9. Obligations a.Tout membre a l'obligation de respecter le présent Règlement intérieur dans son intégralité ainsi que les statuts régissant l'Association; b.Tout membre doit accepter de se conformer aux dispositions du présent règlement intérieur et au programme d'action de l'Association CulturelleCamerounaise; c.Tout membre doit œuvrer loyalement pour promouvoir les buts et les objectifs de l'association et de s'abstenir à toute action contraire à ses intérêts; d.Tout membre doit participer généreusement aux quêtes d'assistance et à toutes les cotisations sociales pour le bon fonctionnement de l'association. Section 10. Droits de membre 1. Chaque MEMBRE ACTIF a droit: a) au vote; b) est éligible suivant les conditions et modalité du code électoral; c) participe à toutes les manifestations organisées par l'association; d) bénéfice des autres avantages qu'offre l'association en matière d'assistance morale et matérielle; e) peut proposer et soutenir un candidat ou une motion qui nécessite un vote. 2. Chaque MEMBRE BIENFAITEUR : a) peut assister aux assemblées générales comme observateur; b) peut participer à toutes les manifestations de l'Association; c) n'est ni éligible ni électeur. 3. Chaque MEMBRE D'HONNEUR : a) participe à toutes les manifestations de l'Association; b) peut assister ou conseiller l'association; c) s'il est considéré aussi comme membre actif il a droit au vote et est éligible. 4. Chaque MEMBRE DE DROIT : a) peut participer à toutes les manifestations de l'association; b) peut faire des propositions pour le bon fonctionnement de l'association; c) peut assister aux assemblées générales ordinaires en tant que observateur; d) n'est ni électeur ni éligible. 5. Chaque MEMBRE SYMPATHISANT : a) peut participer à toutes les manifestations de l'Association; b) peut assister aux assemblées générales ordinaires comme observateur; c) n'a pas droit au vote et n'est pas éligible. ARTICLE 6 - TONTINE Section 11. a) Il est institué au sein de l'Association culturelle camerounaise une tontine à laquelle seuls les membres régulièrement inscrits prennent part. b) Le taux de participation est proposé par le Comité exécutif et présenté à l'Assemblée générale qui en débat et accepte à l'unanimité sa mise en vigueur; c) L’ordre de gain est établi à tour de rôle; d) Tout bénéficiaire doit avoir un avaliste jouissant d'un permis de séjour valable d'au moins six mois renouvelable. e) Tout bénéficiaire a droit à une copie de la "Fiche de cotisation"; f) Les cotisations doivent se faire strictement en espèces g) La durée maximale de la tontine est d'une année, année budgétaire de l'Association; h) Les participants à la tontine doivent être financièrement en règle vis à vis de l'Association. ARTICLE 7 - ECHEC A LA TONTINE Section 12. Tout membre donc l'argent n'a pas été déposé sur la table avant la remise de la tontine au bénéficiaire est considéré comme ayant échoué à ses obligations. Section13. a) L'échec d'un membre à la tontine n'engage que lui-même; b) Tout membre n'ayant pas encore bénéficié et qui échoue à la tontine sera frappé d'une amende équivalente à 20% de la cotisation de base; c) Tout membre ayant déjà bénéficié et qui échoue à la tontine est passible d'une amende proportionnelle à 25% de la cotisation perçue; d) Tout membre qui se désintéresse à la tontine en plein cours sera relégué à la dernière position. ARTICLE 8 - SANCTIONS Section 14. a) Retard de plus de 15 minutes à la réunion :CHF.2.00. b) Retard payement tontine : CHF.5.00.-; c) Prise de parole sans autorisation du censeur ou du président de séance CHF.5.00. d) Sorties intempestives sans autorisation du censeur ou du président de séance : CHF.3.00.-; e) Fumer pendant la séance :CHF.5.00.-; f) Bavardage en séance : CHF.2.00.-; g) Répondre au téléphone en séance : CHF.3.00.-; h) Absence à 2 séances consécutives sans justification valable: CHF:15.00.-; i) Retard d'acquittement du Fond de caisse : CHF.5.00.-; j) En cas des évènements heureux ou malheureux, seuls les membre qui se sont acquittée de leur Fond de caisse feront l'objet d'assistance. ARTICLE 9 - CONSEIL DE DISCIPLINE Section 15 Commérage (tenue des propos déplacés, critiques et remarques destructives tenues enpleine ou en dehors des séances, diffusion de fausse nouvelle de nature à déstabiliser l'esprit de confiance, d'unité, de solidarité, de démocratie régnant au sein de l'Association),l'Assemblée générale prend ses responsabilités et exige de commère: a) Une demande du pardon en assemblée générale et la promesse de ne plus recommencer; b) Le payement d'une amende de CHF.150.00.- Le refus de payemen des quêtes, des charges ou bien de toutes charges obligatoires destinées à faire avancer un projet en cours, justifie que le membre concerné(e) se désintéresse de l'Association et ne respecte pas ses engagements. c) Il ou elle doit à l'assemblée générale une explication. Section 16 a) Tout membre coupable de trouble aggravé et consécutif pendant 2 (deux) séances est traduit devant un conseil de discipline composé de 6 (six) membres choisi par le Président. Le Vice-Président préside le dit conseil. En cas d'empêchement, il est remplacé par le Secrétaire général. b) Toute sanction prise par le conseil de discipline sera soumise à l'approbation du Comité Exécutif. c) Les sanctions pourront aller jusqu'à la suspension temporaire ou à l'exclusion définitive du concerné. d) En cas de suspension temporaire, le retour du concerné au sein de l'association ne pourra être effectif qu'après avoir purgé la totalité de sa peine. e) Il y a une possibilité de faire appel à la décision d'une exclusion définitive. Le concerné aura 15 jours pour faire appel. Le Comité exécutif reçoit son appel. Passé ce délai il est irrecevable, et la décision prise devient exécutoire. ARTICLE 10 - MOUVEMENT ASSOCIATIF Section 17 A- OBJECTIFS 1. Objetif Spécifique : Faire de la Tontine - Alimenter le Fond de caisse. L'Association Culturelle Camerounaise étant une structure sociale, ses membres font de la Tontine qui constitue leur vie associative. C'est un versement de l'argent à une caisse commune dont le montant est remis à tour de rôle à chaque membre. Elle fait parti des projets à court terme de l'Association. Aspect social de la Tontine. La tontine ne sert pas seulement aux besoins financiers de chaque membre, elle donne plutôt l'idée de s'associer pour èpargner et pour aider ne cas de nécessité. Dans notre registre de tontine on trouve deux colonnes (Caisse A et Caisse B) qui constituent les cotisations sociales. La Caisse B sert de FOND DE CAISSE. Chaque membre de l'Association sans exception y prend part. Cet argent collecté sert à assister les membres en cas des évènements heureux ou malheureux. Les membres qui ne souscrivent pas à la tontine sont tenus de s'acquitter des droits d'adhésion et des cotisations mensuelles. Ils doivent également participer activement aux programmes qui tendent à la réalisation des projets de l'association. Les membres Bienfaiteurs, les membres d'Honneur, les membres de Droit et les Sympathisants peuvent apporter leurs contributions en faisant un don en espèce, en nature ou en offrant leurs services lors des manifestations. 2. Objetif Global a) Promouvoir la Solidarité et la Fraternité entre les membres. b) Faire valoir la culture camerounaise en Suisse et à l'Union Européenne. c) Oeuvrer avec les ONG, les Associations, les Syndicats et les personnes intéressées par nos projets pour promouvoir les oeuvres artistiques des artistess et artisans africains. d) Organiser des manifestations culturelles au cours desquelles sont vendus: I. des objets d'Art africain tels que: les colliers, les braceléets, les tenues africaines, les masques etc II. des plats traditionnels africains tels que: le Mbongo Tchobi au poisson ou au gibier, l'Atékié au poisson, le Pkuem, le Npondo au poisson salé, le Ndolé, le Gâteau de pistache, le Koki, le Mussolé, la Sauce gombo avec poissons fumés le Beignet d'haricots, le Foufou de manioc, le poisson la braise, etc. e) Ces manifestations sont clôturées par des soirées dansantes animées par les artists suisses et africains. Section 18 B - Projets 1. Promouvoir les produits des artisans africains; 2. Identifier les circuits d'approvisionnements et des marchés de commercialisation; 3. Encourager les actions de la femme dans le secteur de l'artisanat; 4. Organiser des rencontres sportives; 5. Visites et voyages d'échanges; 6. Participation aux manifestations à caratère comnmercial (salon,foires et expositions diverses) 7. Suivi médical à travers un don de médicaments aux artisans atteints de VIH/SIDA. A présent le Cameroun est la seule zone d'intervention. ARTICLE 11 - ASSISTANCE FINANCIÈRE Section 19 a) L'Assistance financière est une quête de solidarité obligatoire dont le principal but est d'assister les membres de l'Association Culturelle Camerounaise en cas des évènements heureux ou malheureux. L'Association Culturelle Camerounaise n'a d'obligation d'assistance que pour les membres ayant rempli les conditions citées à l'article 4 section 8 du présent règlement intérieur. b) Contribuer à chaque quête de solidarité est une obligation pour tous les membres de l'Association Culturelle Camerounaise. Chaque membre a le devoirs de contribuer chaque fois qu'une quête de solidarité est sollicitée. C'est une assistance qui est plus morale que matérielle, ainsi les membres sont appelés à un maximum d'indulgence. c) En cas d'un évènement heureux ou malheureux, le membre concerné saisit le délégué aux affaires sociales qui convoque d'urgence une réunion du Comité exécutif pour une concertation afin de prendre des mesures et des dispositions organisationnelles. En suite il fait un communiqué "URGENT" par SMS, par téléphone ou de bouche à oreille afin que tous les membres de l'Association soient tenus informés. ARTICLE 12 - CAS D'ASSISTANCE Section 20. Les différents cas d'assistance sont: 1.Évènement Heureux - Les naissances, les mariages. En cas d'évènement heureux une quête obligatoire sera ouverte au sein de l'association pour célébrer cet évènement si le membre est en règle vis-à-vis du Fond de caisse. Pour les deux cas, le montant est proposé lors de l'assise du Comnité Exécutif conformément aux prescriptions de l'Article 11 section 19 alinéa (c). Le montant prosposé et approuvé est remis au concerné et sera applicable à tous les membres qui jouissent de leurs droits sans exception. 2. Évènement Malheureux - Les maladies, les décès. Maladies : Tout membre de l'Association Culturelle Camerounaise étant en règle avec toutes ses cotisations et charges sera assisté moralement, physiquement, même financièrement si elle ou il est hospitalisé(e) pendant au moins 72 heures. Un membre ne peut être assisté qu'une fois par an. Décès : En cas du décès d'un membre de l'Association Culturelle Camerounaise le Président met sur pied pour la circonstance un « Comité de concertation » chargé de trouver une solution sur les questions logistiques, financières et fixer une date pour la veillée à l'attention de tous les membres. 3. Décès du père, mère, conjoint, enfant : · Chaque membre a droit à un seul père, une mère, un conjoint, des enfants. · En cas de décès de l'un de ces personnages, une aide financière sera donnée à tout membre qui s'est acquitté de son Fond de caisse. Le montant est proposé lors de l'assise du Comité Exécutif conformément à l'Article 11 section 19 alinéa (c). Le montant proposé et pprouvé est remit au concerné et sera applicable à tous les membres qui jouissent les mêmes droits sans exception. · Une veillée sera organisée au lieu du deuil et la présence de tous les membres sera exigée. · Après cette veillée collective au cours de laquelle le Président présentera au nom de l’Association les condoléances à la famille éplorée, chaque membre pourra se rendre individuellement au lieu du deuil. Trois à quatre visites seront appréciables. Article 13. Section 21. Ce règlement intérieur a été adopté en séance plénière par l'assemblée générale de l'Association Culturelle Camerounaise en ce jour 00/00/0000 pour une durée indéterminée. Il ne peut être soumis à une révision après adoption que sur proposition des 2/3 des membres. Cependant, il pourra connaître quelques amendements au fil des jours en cas de nécessité./-

ACUCAM ET LE VIH/SIDA

ACUCAM a intégré dans ses projets un programme de lutte contre le VIH/SIDA en milieu des Artisans et des jeunes camerounais. Elle se mobilise et s'organise en réseau avec d'autres Associa-tions, afin que ensemble elles renforcent mutuellement et échangent leurs expériences dans la lutte contre cette pandémie. Elle sollicite donc l'aide de TOUS pour que les conditions nécessaires à l'accomplissement de cet objectif soient remplies du point de vue matériel, financier, logistique et humain. Elle invite tout un chacun d'être prêt à réaliser ce pari, car celaest du domaine du possible si l'on y prenne conscience.

Origine du VIH/SIDA

L’origine du SIDA reste incertaine, il n’a pas été fabriqué. Les scientifiques pensent que le virus existait depuis longtemps dans certaines régions, mais qu’il ne se propageait pas si facilement. Il s’est modifié et est devenu plus résistant et plus dangereux. Les migrations, les conflits, la pauvreté avec ses corollaires, le manque d’éducation, l’insuffisance d’informations et l’incapacité pour certaines personnes de se protéger ont facilité sa propagation.

OÙ TROUVE-T-ON LE VIRUS DU VIH/SIDA?

Il est présent dans les liquides biologiques de l'organisme des personnes atteintes: dans le sang, le sperme, le liquide séminal, les sécrétions vaginales, le lait maternel C’est dans ces liquides que le virus circule. C’est par leur intermédiaire qu’il peut être transmis d’une personne à l’autre.

COMMENT ATTRAPE-T-ON LE VIH/SIDA

- Lors de rapports sexuels non protégés : homosexuels avec une personne infectée (rapports vaginal, oral ou anal) sont à haut risque. - en partageant une seringue ou une aiguille qui a été utilisée par une personne infectée. - en utilisant un objet coupant (lame de rasoir, couteau) qui a été en contact avec le sang d’une personne infectée. - durant une grossesse, la mère peut transmettre le virus au bébé. Après l’accouchement, il peut être infecté aussi par le lait de sa mère malade. - lors des transfusions sanguines si le donneur de sang était séropositif et si le sang n’a pas été contrôlé par un service médical. Dans les hôpitaux, le sang doit être contrôlé pour être sans risque. (Il suffit d’une seule fois, d’un seul rapport, d’un seul échange de seringue pour être contaminé).

PRATIQUES SANS RISQUE DE TRANSMISSION

Le virus VIH/SIDA en revanche ne peut pas être transmis:

- par l’air, en toussant ou en éternuant - par la nourriture ou l’eau - par la sueur, les larmes ou la salive - en touchant, serrant ou embrassant une personne infectée - en partageant des vêtements avec une personne contaminée - en serrant la main à une personne malade - en utilisant les mêmes toilettes qu’une personne infectée - en étant piqué par un moustique ou tout autre insecte. C'est quoi le Sida ! Le SIDA est une maladie mortelle provoquée l’entrée d’un virus, le VIH dans le système sanguin d’une personne. L’organisme parasité de virus perd sa faculté à se défendre contre les infections Le virus qui entre dans le corps humain commence à l’attaquer, sans causer trop de dégâts puisque le corps parvient à se défendre. Cette phase dure entre six mois à cinq ans, parfois plus. Dès que la personne est infectée, elle est dite séropositive. Son test de dépistage est positif. Elle peut transmettre le virus, mais elle ne s’en rend pas compte, car elle ne sait pas qu’elle est malade. Et, une personne non infectée par le virus est séronégative. Après la période de l’infection, la personne a le SIDA. Le virus attaque le système de défense du corps humain plus violemment. La personne entre dans la phase SIDA proprement dite. Elle souffre alors de nombreuses infections appelées "maladies opportunistes": elles profitent de la faiblesse du malade pour se développer. Le malade s’affaiblit et doit constamment recourir à des médicaments. Il est de moins en moins résistant et les médicaments finissent par être inefficace et le malade meurt à cause d’une maladie qu’il n’arrive plus à combattre. Une personne n’a donc le SIDA que longtemps après avoir été infectée par le virus qui reste dans son corps à vie. QUE SIGNIFIE LES LETTRES VIH ? Virus : organisme microscopique parasitant les cellules vivantes. Immunodéficience : défaillance du système de défense du corps. Humaine : maladie qui touche les hommes QUE SIGNIFIE LES LETTRES SIDA? Syndrome : ensemble des signes qui caractérisent une maladie. Immuno : qui concerne le système de défense de l’organisme. Déficience : affaiblissement. Acquise : attrapée par le malade ou cours de sa vie. Ces abréviations en anglais sont : HIV et AIDS qui signifient la même chose. Ces mots sont d’origine scientifique, qui dérivent la nature et le fonctionnement de la maladie. L’APPARTENANCE DU SIDA Les scientifiques ont regroupé des maladies qui ont le même mode de transmission : ces maladies se transmettent lors de rapports sexuels. On les appelle aussi les Maladies sexuellement transmissible. Maladies Sexuellement Transmissibles (MST). Elles sont causées par des virus, des bactéries ou des parasites et passent d’une personne à l’autre durant des apports sexuels non protégés. Les plus courantes sont la gonorrhées, la syphilis, l'hépatite B, l’herpès génital, les virus génitales, le chancre mou, l’infection du VIH/SIDA . Comment se protéger efficacement d'une infection par le virus du Sida? Le seul moyen pour se protéger d’une infection par le virus du SIDA c’est le port de préservatif lors d’un rapport sexuel. Il faut bien l’utiliser pour ne pas risquer de le déchirer ou de le laisser dans le vagin de la femme à la fin du rapport. Un préservatif ne peut servir qu’une fois. Il existe des préservatifs féminins qui sont aussi fiable que les préservatifs masculins. Le préservatif bien utiliser protège du VIH/SIDA,, des autres infections Sexuellement Transmissibles, et évite les grossesses non désirées. Si l’on ne peut pas avoir de préservatif, il est vital de s’abstenir. Aucun autre moyen ne permet d’éviter la contamination. La pilule, le stérilet, les spermicides, l’anneau vaginal, ou la pratique de se retirer avant d’éjaculer NE PROTÈGE PAS du VIH/SIDA. Le lubrifiant facilite les rapports sexuels anaux et vaginaux, diminue le risque de rupture de préservatif et, de manière générale, réduit les risques d’irritation. Il permet également d’augmenter le confort de la relation. Mais seul un lubrifiant à base d’eau est sans risque. Evitez tout corps gras tels que (vaseline, savon, beurre, huile solaire etc.) car il fragilise le préservatif qui risque de se déchirer. BIEN UTILISER LE PRÉSERVATIF MASCULIN Se nettoyer les mains. 1. Déchirez doucement l’emballage pour ne pas abîmer le préservatif (attention aux contact avec les dents, les bijoux et les ongles, c’est fragile).¨ 2. Poser le préservatif sur l’extrémité du pénis en érection. Pincez le petit réservoir entre deux doigts pour en chasser l’air. 3. Découlez le doucement sur le pénis en érection (veillez à le dérouler dans le bon sens. 4. Pour limiter les risques de rupture, enduisez l’extérieur du préservatif de lubrifiant à base d’eau si le préservatif n’est pas déjà lubrifié. 5. Immédiatement après l'éjaculation, le garçon doit se retirer en retenant le préservatif à la base du sexe pour ne pas le perdre. 6. Fermez le préservatif en le nouant et jetez le dans une poubelle. Ne mettez pas le préservatif au dernier moment car du liquide séminal, transparent, peut s’écouler du gland avant l’éjaculation. Utilisez un nouveau préservatif à chaque rapport sexuel. BIEN UTILISER LE PRÉSERVATIF FÉMININ 1. Vérifiez l’étanchéité de l’enveloppe du préservatif. 2. Répartir le lubrifiant sur le préservatif en manipulant l’emballage. 3. Déchirer l’enveloppe avec les doigts, sans abîmer le préservatif. 4. Sortir le préservatif de l’enveloppe. 5. Maintenir la bague interne du préservatif et la pincer pour avoir un 8. 6. Posez un pied sur un tabouret ou en position sur le dos, introduire la bague ainsi pincé aussi loin que possible dans le vagin. 7. Introduire deux doigts dans le préservatif ainsi placé pour vérifier qu’il n’est pas tordu et qu’il est bien fixé autour du col de l’utérus. 8. La bague externe est bien placée, et couvre l’entrée du vagin. 9. Tenir la bague externe afin de faciliter la pénétration du pénis. 10. Pour le retrait, pincer avec du papier hygiénique ou une serviette propre la bague externe et la faire tourner deux ou trois fois pour éviter que le sperme de renverse. 11. Tirez doucement le préservatif pour le faire sortir du vagin. 12. Faire un nœud, l’enterrer ou le brûler. 13. Se faire laver soigneusement les mains au savon et utiliser un autre préservatif au cas où vous voudriez avoir un autre rapport sexuel.

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LES JEUNES ET LE SIDA

Jeunes (15-25) vivant avec le VIH par région en 2003

1. Afrique subsaharienne: 82 % 2. Afrique du nord et Moyen-Orient : 1 % 3. Amérique latine et Caraïbes : 7 % 4. Asie : 22 % 5. Europe : 2 % 6. Europe orientale et Asie centrale : 6 % Total : 10 millions DE JEUNES VIVANT AVEC LE VIH DANS LE MONDE. Dans le monde, 8'000 personnes meurent chaque jour du SIDA. 40 millions de personnes - adultes et enfants - en sont atteintes. Et dans la majorité des pays, l’épidémie continue de croître. Le continent africain est aujourd’hui le plus touché avec 26,6 millions de malades, mais aussi le plus démuni en traitements. D’autres régions connaissent une très forte croissante, comme l’Inde, la Chine ou la Russie. Dans les pays riches aussi on constate une reprise de l’épidémie, les traitements donnant un sentiment illusoire de sécurité. Ces chiffres sont des estimations obtenues par des enquêtes sur le terrain. Leur but est d’être le plus juste possible pour évaluer les besoins de la population et mettre en place des politiques efficaces. Les ARV (antirétroviraux) ne sont disponibles que pour seulement 300 mille malades, dont 50 mille en Afrique subsaharienne où vivent les trois quarts des victimes de la pandémie. Dans les pays où des campagnes de prévention efficaces ont été mises en place par les gouvernements, l’épidémie s’est stabilisée. De nouveau malades apparaissent mais un peu moins chaque année. Dans les pays où les traitements sont disponibles, les efforts de prévention ont parfois diminués et le SIDA est moins vécu comme un danger. Dans les pays où le taux de contamination est élevé, le gouvernement et l’ONUSIDA sélectionnent des centres de santé, des hôpitaux, où les femmes enceintes peuvent se faire dépister lors de leur consultation prénatale. A partir du nombre de femmes enceintes contaminées, on fait une estimation du nombre d’enfants et d’hommes séropositifs. Dans les pays où le taux de contamination est peu élevé, les enquêtes portent surtout sur les groupes dits à risque (prostituées, homosexuel, usagers des drogues). Dans certains, le gouvernement contrôle bel et bien les chiffres et refuse de publier des estimations claires, car il stigmatise le SIDA et ne désire pas afficher son incapacité à lutter contre sa propagation. Ce sont ces pays qui parfois critiquent les chiffres décrivant l’avancée de l’épidémie du SIDA. Ces chiffres ne doivent pas être critiqués car on ne les publie pas pour discriminer un pays, mais pour pousser les autorités compétentes et la population à agir, à lutter contre l’avancée de l’épidémie et à assurer l’avenir du pays. Certaines personnes jusqu’à nos jours perçoivent toujours le SIDA comme une maladie honteuse, et non comme une maladie semblable aux autres maladies graves. Les malades de SIDA ne sont pas responsables de leur état de santé, car beaucoup ignorent comment se protéger ou n’en ont pas les moyens pour le faire. Il est donc très important d’apporter son soutien moral aux personnes vivant avec le VIH/SIDA, qui seront ainsi plus fortes psychologiquement pour lutter contre la maladie.

LES MEFAITS DU SIDA

Depuis plus de vingt ans déjà le SIDA fait des ravages, partout dans le monde, menaçant la santé des jeunes. Dans certains pays, on pensait en avoir fini avec cette maladie. Mais les chiffres sont venus casser cette illusion: loin de s'essouffler, la pandémie redémarre. En Afrique, toujours plus de personnes sont contaminées et le continent rassemble plus de 90 % des victimes. Selon ONUSIDA le virus a tué 20 millions de personnes dans le monde et de 34 à 46 millions sont séropositives, dont 26,6 en Afrique. Le continent africain représente 11 % de la population mondiale mais il concerne les deux tiers des séropositifs de la planète. Chaque jour, 8ooo personnes meurent du SIDA. Les anti-rétroviraux sont disponibles pour seulement 300.000 malades dont 50.000 en Afrique subsaharienne. Au total, il n’y a jamais eu autant de personnes qui meurent du SIDA ou sont contaminées par le virus. Les campagnes de prévention ne parviennent pas à enrayer l’avancée de la pandémie. L’ignorance nourrit l’épidémie, les idées reçues et le rejet des malades. Les jeunes reçoivent des informations mais ils n’en déduisent pas toujours de bons comportements, ils en tirent parfois des idées fausses. Il est nécessaire que les jeunes soient accompagnés dans leur prise de connaissance de la maladie pour que la prévention soit efficace.

Des jeunes particulièrement vulnérables

Pour beaucoup, l’adolescence st la période des premières expériences sexuelle, qui peuvent avoir lieu parois très tôt. Dépourvus de connaissance et d’expérience dans le domaine sexuel les jeunes sont les plus enclins à avoir des rapports à risque. Le premier rapport peut être particulièrement dangereux s’il est partagé avec une personne qui, elle, déjà de l’expérience. Ces aventures sont la plupart du temps vécues en secret des parents. Ces derniers éprouvent des difficultés à parler avec leurs enfants, surtout quand ils ne peuvent plus se référer à un cadre moral traditionnel. Une conversation ouverte suite à un spot de prévention ne véhicule que quelques indications. La menace, en cas de grossesse non désirée, de comportements jugés immoraux résume trop souvent le dialogue entre parent et enfant, avec des effets variables. Les jeunes ont besoin d’acquérir des connaissances et des compétences pour adopter en comportement sans risque par le biais d’autre sources que le cercle familial. Toute nouvelle information est susceptible d’avoir un impact car les jeunes sont aussi ceux qui, dès le début de leur vie sexuelle, peuvent adopter des réflexes, des modes de vie qui les protègeront, contrairement aux adultes dont il plus difficile de remettre en cause les convictions et les pratiques.

Les atouts de l’école dans la lutte contre le SIDA

l’Ecole est le moment où les jeunes adoptent des règles de conduite qui vont décider de leur avenir. Ils se forgent une personnalité, une identité faite de savoirs net de valeurs. Il est essentiel qu’en matière de sexualité, ils fassent leurs des attitudes et des comportements sans risques. L’école permet de toucher les adolescents, suffisamment jeunes, qui, réunis, confrontent leur point de vue et construisent ensemble des repères qui vont les aider par la suite. Toute autre activité collective comme le sport peut aussi être l’occasion de véhiculer des messages préventifs. L’éducation en matière de santé et de sexualité n’est pas toujours inscrite aux programmes des écoles. Le sujet paraît trop risqué, trop litigieux, désapprouvé par les parents ou le personnalités religieuses de la communauté. Il est important de convaincre ces personnes de l’intérêt d’une telle éducation, et si possible, de les y associer. Le temps manque aussi parfois. Mais la lutte contre le SIDA est une priorité vitale pour les jeunes et ses enjeux peuvent être abordés en relation avec d’autres matières telles que l’éducation civique, les sciences de la vie, l’économie… Le choix est laissé à chaque formateur. L’école a des atouts que nulle autre institution ne possède pour approcher les jeunes. Elle les touches très tôt. Elle permet de cibler les populations les plus vulnérables, qui, plus tard, ne seront plus en position d’acquérir des informations notamment les filles. Enfin, elle permet de réduire le coût d’une campagne préventive. S'organiser pour la lutte contre l'avancée de l'épidémie de SIDA

La lutte contre l’avancée de l’épidémie de SIDA s’organise autour de plusieurs initiatives, à l’échelle internationale, nationale et locale.

Échelle internationale : ONUSIDA

L’ONUSIDA est une organisation multilatérale, émanant des Nations Unies, financée par plusieurs États siègeant à sa direction. Les principaux donateurs sont le Japon, les Pays Bas, la Norvège, la Suède, le Royaume Uni et les États Unis. Elle n’apporte pas de financements directs aux programmes de prévention et de traitements, mais facilite pour les États la recherche de fonds et leur répartition.

L’intervention de l’ONUSIDA s’oriente autour de cinq points :

1. mener des campagnes de sensibilisation et d’information pour mobiliser les États dans la lutte contre le SIDA ; 2. fournir une information de qualité sur l’épidémie dans chaque pays, afin de guider l’adoption de stratégies de lutte efficace ; 3. aider es gouvernements à mettre en place des politiques de lutte ; 4. évaluer l’efficacité des réponses apportées sur le terrain ; 5. coordonner les initiatives sur le terrain en favorisant le dialogue entre les différents acteurs de la lutte.

Échelle nationale : États

La mobilisation des États n’a pas été immédiate. Mais progressivement, la majorité des pays touchées ont adopté des politiques de lutte contre le SIDA. L’ONUSIDA les encourage à mettre en place une stratégie nationale de lutte, pour utiliser au mieux les ressources dont ils disposent. Cela passe par la création d’un poste spécifique au gouvernement pour s’occuper des problèmes que cause l’épidémie dans tous les secteurs de la société. Dans les États riches, l’action se partage entre la lutte contre l’épidémie à l’intérieur du pays et une aide apportée aux pays du Sud. Ils mènent leur propre politique de coopération bilatérale, de pays à pays, ou participer au financement des institutions multilatérales.

Échelle Locale : Société civile

La société civile regroupe les associations, les Organisations Non Gouvernementales (ONG), des initiations d’individus etc. souhaitant exprimer leur opinion sur un aspect de la société et mener des actions qui changeront la société. Très tôt, les personnes vivant avec le SIDA se sont mobilisées en associations afin d’informer la population et de faire pression sur les gouvernements pour qu’ils entreprennent des actions. Ces associations ont développé une très grande expertise pour mettre en place des actions de prévention ou de soutien aux personnes malades. Dans les pays du Sud, elles se mobilisent pour que les traitements soient enfin accessibles. Leurs membres créent des activités génératrices de revenus, afin que les malades qui on dû quitter leur travail gagnent toujours leur vie. Beaucoup d’associations s’organisent en réseau, afin de se renforcer mutuellement et d’échanger leur expérience. Chaque association dans son pays peut, quand elle dialogue avec son gouvernement, faire valoir qu’elle est appuyée par un réseau solide de compétences. Des associations internationales spécialisées dans le domaine de la santé sont aussi amenées sur le terrain à intervenir dans le domaine du SIDA. Médecins du Monde, Médecins Sans Frontière et la Croix Rouge s’efforcent d’intégrer dans chacune de leur mission un volet SIDA. Il faut noter aussi que les Médias, les Sportifs, les Acteurs, les Anciens dirigeants, les Universitaires se mobilisent dans la lutte contre le SIDA, tout comme: l’Association Culturelle Camerounaise.

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L'ONU examine le problème du VIH/SIDA

1. Nous, chefs d’État et de gouvernement et représentants d’État et de gouvernement, réunis auSiège de l’Organisation des Nations Unies du 25 au 27 juin 2001, à l’occasion de la vingt-sixième session extraordinaire de l’Assemblée générale, convoquée d’urgence en application de la résolution 55/13 du 3 novembre 2000, afin d’examiner sous tous ses aspects le problème du VIH/sida et de s’y attaquer, ainsi que de susciter un engagement mondial en faveur du renforcement de la coordination et de l’intensification des efforts déployés aux niveaux national, régional et international pour lutter contre ce fléau sur tous les fronts; 2. Profondément préoccupés par le fait que l’épidémie mondiale de VIH/sida, en raison de son ampleur et de son incidence dévastatrices, constitue une crise mondiale et l’un des défis les plus redoutables pour la vie et la dignité humaine ainsi que pour l’exercice effectif des droits de l’homme, compromet le développement social et économique dans le monde entier et affecte la société à tous les niveaux national, local, familial et individuel; 3. Notant avec une profonde préoccupation qu’à la fin de 2000, il y avait dans le monde entier 36,1 millions de personnes atteintes du VIH/sida, 90 p. 100 dans les pays en développement et 75 p. 100 en Afrique subsaharienne; 4. Constatant avec une vive préoccupation que chacun, riche ou pauvre, sans distinction d’âge, de sexe ni de race, est touché par l’épidémie de VIH/sida, tout particulièrement dans les pays en développement, et que les femmes, les jeunes et les enfants, surtout les filles, sont les plus vulnérables; 5. Également préoccupés par le fait que la propagation persistante du VIH/sida constituera un sérieux obstacle à la réalisation des objectifs de développement mondial arrêtés lors du Sommet du Millénaire; 6. Rappelant et réaffirmant les engagements que nous avons pris antérieurement au titre de la lutte contre le VIH/sida dans:

• La Déclaration du Millénaire, en date du 8 septembre 20001; • La Déclaration politique et les interventions et initiatives nouvelles visant àdonner suite aux engagements pris lors du Sommet mondial pour le développement social, en date du 1er juillet 20002; • La Déclaration politique3 et les nouvelles mesures et initiatives pour la mise en oeuvre de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing4, en date du 10 juin 2000; • Les principales mesures pour la poursuite de l’application du Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement, en date du 2 juillet 19995; • L’appel régional en faveur des mesures de lutte contre le VIH/sida en Asie et dans le Pacifique, en date du 25 avril 2001; • La Déclaration et le Cadre d’action d’Abuja sur le VIH/sida, la tuberculose et les autres maladies infectieuses en Afrique, en date du 27 avril 2001; • La Déclaration du dixième Sommet des chefs d’État ibéro-américains, en date du 18 novembre 2000; • Le Partenariat pancaraïbe de lutte contre le VIH/sida, en date du 14 février 2001; • Le Programme d’action de l’Union européenne: accélération de la lutte contre le VIH/sida, le paludisme et la tuberculose dans le cadre de la réduction de la pauvreté, en date du 14 mai 2001; • La Déclaration des pays de la Baltique sur la prévention de l’infection à VIH et du sida, en date du 4 mai 2000; • La Déclaration de l’Asie centrale sur le VIH/sida, en date du 18 mai 2001;

7. Convaincus qu’il faut mener d’urgence une action concertée et soutenue pour combattre l’épidémie de VIH/sida en tirant parti de l’expérience et des enseignements des 20 dernières années; 8. Constatant avec une grave préoccupation que l’Afrique, en particulier l’Afrique subsaharienne, est actuellement la région la plus touchée, que le VIH/sida y est considéré comme créant un état d’urgence qui menace le développement, la cohésion sociale, la stabilité politique, la sécurité alimentaire et l’espérance de vie et constitue un fardeau dévastateur pour l’économie, et que la situation dramatique du continent exige que des mesures exceptionnelles soient prises d’urgence aux niveaux national, régional et international; 9. Accueillant avec satisfaction les engagements souscrits par les chefs d’État ou de gouvernement africains, à l’occasion du Sommet spécial d’Abuja en avril 2001, en particulier l’engagement qu’ils ont pris de se fixer pour objectif l’allocation d’au moins 15 p. 100 de leurs budgets nationaux annuels à l’amélioration du secteur de la santé pour lutter contre l’épidémie de VIH/sida, et constatant que les mesures prises dans ce but par les pays dont les ressources sont limitées devront être complétées par une aide internationale accrue; 10. Constatant également que d’autres régions sont gravement touchées et courent des risques du même ordre, notamment la région des Caraïbes, où le taux de contamination par le VIH est le plus élevé après l’Afrique subsaharienne, la région de l’Asie et du Pacifique où 7,5 millions de personnes sont déjà atteintes du VIH/sida, la région de l’Amérique latine où 1,5 million de personnes sont séropositives ou atteintes du sida et la région de l’Europe centrale et orientale où les taux de contamination sont en augmentation très rapide, et qu’en l’absence de mesures concrètes l’épidémie pourrait se propager rapidement et avoir des répercussions dans le monde entier; 11. Estimant que la pauvreté, le sous-développement et l’analphabétisme figurent parmi les principaux facteurs contribuant à la propagation du VIH/sida, et notant avec une vive préoccupation que l’épidémie aggrave la pauvreté et entrave ou enraye désormais le développement dans un grand nombre de pays et qu’il faudrait donc y remédier dans une optique intégrée; 12. Notant que les conflits armés et les catastrophes naturelles aggravent eux aussi la propagation de l’épidémie; 13. Notant également que l’opprobre, le silence, la discrimination et la dénégation ainsi que l’absence de confidentialité compromettent les efforts de prévention, de soins et de traitement et aggravent les effets de l’épidémie sur les individus, les familles, les communautés et les nations, et qu’il faut également y remédier; 14. Soulignant que l’égalité entre les sexes et l’émancipation des femmes sont des conditions essentielles pour réduire la vulnérabilité des femmes et des filles au VIH/sida; 15. Reconnaissant que dans le cas d’épidémies telles que le VIH/sida l’accès à une thérapeutique est un élément fondamental pour parvenir progressivement au plein exercice du droit qu’a toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale possible; 16. Reconnaissant que la réalisation pleine et universelle des droits de l’homme et des libertés fondamentales est un élément essentiel de l’action mondiale contre l’épidémie de VIH/sida, notamment dans les domaines de la prévention, des soins, de l’appui et du traitement, et qu’elle réduit la vulnérabilité au VIH/sida et préserve de l’opprobre et de la discrimination qui en résulte à l’encontre des personnes atteintes du VIH/sida ou risquant de l’être; 17. Considérant que les mesures à prendre aux niveaux national, régional et international pour lutter contre l’épidémie doivent être axées sur la prévention de l’infection à VIH, et que prévention, soins, appui et traitement sont les éléments complémentaires d’une prise en charge efficace de ceux qui sont infectés et touchés par le VIH/sida et doivent faire partie intégrante d’une démarche globale de lutte contre l’épidémie; 18. Considérant également qu’il faut atteindre les objectifs de prévention arrêtés dans la présente Déclaration pour juguler l’épidémie et que tous les pays doivent continuer à mettre l’accent sur une prévention large et efficace, notamment sur des campagnes de sensibilisation qui mobilisent les services éducatifs et les services de nutrition, d’information et de santé; 19. Observant que les soins, l’appui et le traitement peuvent contribuer à une prévention efficace parce qu’ils facilitent l’acceptation librement consentie de conseils et de tests confidentiels et permettent de maintenir les personnes atteintes du VIH/sida et les groupes vulnérables en contact étroit avec les systèmes sanitaires et de leur faire bénéficier plus facilement d’informations, de conseils et de matériel de prévention; 20. Soulignant le rôle important que peuvent jouer la culture, la famille, les valeurs morales et la religion dans la prévention de l’épidémie et dans les activités de traitement, de soins et d’appui, compte tenu des particularités de chaque pays et de la nécessité de respecter tous les droits de l’homme et les libertés fondamentales; 21. Notant avec préoccupation que certains facteurs négatifs économiques, sociaux, culturels, politiques, financiers et juridiques entravent les efforts de sensibilisation, d’éducation, de prévention, de soins, de traitement et d’appui; 22. Notant combien il est important de mettre en place les infrastructures humaines, sanitaires et sociales requises à l’échelon national pour dispenser des traitements et des services de prévention, de soins et d’appui efficaces, ou de renforcer celles qui existent déjà;

23. Estimant que le succès des stratégies de prévention, de soins et de traitement exige des changements de comportement et passe par un accès accru et non discriminatoire à, notamment des vaccins, des préservatifs, des microbicides, des lubrifiants, du matériel d’injection stérile et des médicaments, ainsi qu’aux thérapies antirétrovirales, aux moyens techniques permettant d’établir un diagnostic et moyens connexes et à des moyens de recherche et de développement plus importants; 24. Estimant également que le coût, la disponibilité et l’accessibilité économique des médicaments et des technologies connexes sont des facteurs importants dont il faut tenir compte sous tous leurs aspects et qu’il est nécessaire de réduire le coût desdits médicaments et technologies en étroite collaboration avec le secteur privé et les sociétés pharmaceutiques; 25. Constatant que l’absence de produits pharmaceutiques d’un coût abordable et de structures d’approvisionnement et de systèmes de santé accessibles continue à empêcher de nombreux pays de lutter efficacement contre le VIH/sida, en particulier en faveur des personnes les plus pauvres, et rappelant les efforts qui sont faits pour que des médicaments soient mis à la disposition de ceux qui en ont besoin à un faible coût; 26. Se félicitant des efforts faits par les pays pour promouvoir les innovations et le développement d’industries nationales respectueuses du droit international afin que leurs populations puissent accéder plus largement aux médicaments et protéger leur santé, et considérant que les incidences des accords commerciaux internationaux sur l’accès aux médicaments essentiels ou sur leur fabrication locale ainsi que sur la mise au point de nouveaux médicaments demandent à être évaluées de manière plus approfondie; 27. Se félicitant des progrès réalisés par certains pays pour endiguer l’épidémie grâce, notamment, à: un ferme engagement politique et une prise de responsabilités au niveau le plus élevé, y compris le lancement d’initiatives par les communautés; une utilisation efficace des ressources disponibles et de la médecine traditionnelle; des stratégies efficaces de prévention, de soins, d’appui et de traitement; des activités d’éducation et d’information; un effort de collaboration avec les communautés, la société civile, les personnes atteintes du VIH/sida et les groupes vulnérables; et la promotion et la protection actives des droits de l’homme; et reconnaissant combien il est important de mettre en commun nos expériences à la fois collectives et spécifiques et d’en tirer les leçons qui s’imposent, par le biais de la coopération régionale et internationale, y compris la coopération Nord-Sud, la coopération Sud-Sud et la coopération triangulaire; 28. Observant que les ressources consacrées à la lutte contre l’épidémie, aux niveaux national aussi bien qu’international, ne sont pas proportionnées à l’ampleur de cette dernière; 29. Estimant qu’il est fondamental de renforcer les capacités nationales, sousrégionales et régionales en matière de lutte contre le VIH/sida, ce qui requiert des ressources humaines, financières et techniques accrues et soutenues, et donc une action et une coopération nationales renforcées et une coopération sous-régionale, régionale et internationale plus poussée; 30. Constatant que les problèmes créés par la dette extérieure et son service réduisent sensiblement la capacité de nombreux pays en développement et de pays en transition de financer la lutte contre le VIH/sida; 31. Affirmant le rôle déterminant joué par la famille dans les activités de prévention, de soins, d’appui et de traitement à l’intention des personnes contaminées ou touchées par le VIH/sida, en tenant compte du fait que la famille revêt des formes diverses selon les différents systèmes culturels, sociaux et politiques; 32. Affirmant qu’outre le rôle décisif joué par les communautés, il importe de forger des partenariats avec les gouvernements, le système des Nations Unies, les organisations intergouvernementales, les personnes atteintes du VIH/sida et les groupes vulnérables, les institutions médicales scientifiques et les établissements d’enseignement, les organisation non gouvernementales, les entreprises commerciales, y compris les fabricants de médicaments génériques et les laboratoires de recherche pharmaceutique, les syndicats les médias, les parlementaires, les fondations, les communautés et les groupes, les organisations religieuses et les chefs traditionnels; 33. Reconnaissant le rôle particulier et la contribution importante des personnes atteintes du VIH/sida, des jeunes et des acteurs de la société civile dans la lutte contre le VIH/sida sous tous ses aspects, et considérant que la mise au point de mesures efficaces en ce sens exige leur pleine participation à l’élaboration, à la planification, à la mise en oeuvre et à l’évaluation de programmes pertinents; 34. Reconnaissant également les efforts faits par les organisations internationales humanitaire engagées dansla lutte contre l’épidémie, notamment ceux que déploient les bénévoles de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans les régions du monde les plus touchées; 35. Se félicitant du rôle de premier plan joué par le Conseil de coordination du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) au sein du système des Nations Unies en ce qui concerne les politiques de lutte contre le VIH/sida et leur coordination, et notant que le Conseil a approuvé en décembre 2000 le Cadre stratégique mondial sur le VIH/sida, qui pourrait, au besoin, aider les États Membres et les acteurs de la société civile concernés à élaborer des stratégies de lutte contre le VIH/sida en tenant compte des conditions particulières de propagation de l’épidémie dans certaines régions du monde; 36. Déclarons solennellement que nous nous engageons à rechercher des solutions à la crise du VIH/sida en adoptant les mesures suivantes, compte tenu des situation et des circonstances différentes selon les régions et les pays, partout dans le monde; Une implication au plus haut niveau Il est nécessaire, si l’on veut réagir efficacement à l’épidémie, qu’une forte impulsion soit donnée à tous les niveaux de la société. L’impulsion donnée par les gouvernements à la lutte contre le VIH/sida, pour être décisive, n’est néanmoins pas suffisante: la société civile, les milieux d’affaires et le secteur privé doivent participer pleinement et activement à cet effort Cette impulsion suppose un engagement personnel et des mesures concrètes.

Au niveau national

37. D’ici à 2003, concevoir et mettre en oeuvre des stratégies nationales multisectorielles et financer des plans de lutte contre le VIH/sida qui s’attaquent directement à l’épidémie; qui combattent l’opprobre, le silence et la dénégation; qui traitent des aspects de la maladie en termes de sexe et d’âge; qui éliminent la discrimination et l’exclusion; qui encouragent la formation de partenariats avec la société civile et les milieux d’affaires et la participation active des personnes atteintes du VIH/sida, des personnes appartenant à des groupes vulnérables et des personnesparticulièrement exposées, notamment les femmes et les jeunes; qui sont, dans la mesure du possible, financés grâce aux budgets nationaux, sans exclure d’autres sources de financement telles que la coopération internationale; qui défendent et protègent activement tous les droits de la personn et les libertés fondamentales, y compris le droit de jouir du meilleur état de santé physique et mentale possible; qui intègrent une démarche soucieuse d’égalité entre les sexes; qui tiennent compte des risques, de la vulnérabilité, de la prévention, des soins, du traitement et de l’appui et visent à atténuer les effets de l’épidémie; et qui renforcent les capacités des systèmes sanitaire, éducatif et juridique; 38. D’ici à 2003, intégrer la prévention du VIH/sida, les soins, le traitement et l’appui, et des stratégies prioritaires d’atténuation des effets de l’infection dans la planification du développement, notamment dans les stratégies d’éradication de la pauvreté, les crédits budgétaires nationaux et les plans de développement sectoriels;

Aux niveaux régional et sous-régional

39. Exhorter et aider les organisations et les partenaires régionaux à participer activement à larecherche de solutions à la crise, à améliorer la coopération et la coordination aux échelons régional, sous-régional et interrégional et à concevoir des stratégies et des réponses régionales visant à appuyer l’intensification des efforts déployés à l’échelon national; 40. Appuyer toutes les initiatives régionales et sous-régionales relatives au VIH/sida, notamment le Partenariat international contre le sida en Afrique (PISIDAF) et le Consensus et Plan d’action africains du Forum du développement de l’Afrique et de la CEA: les dirigeants doivent juguler leVIH/sida; la Déclaration et le Cadre d’action d’Abuja sur le VIH/sida, la tuberculose et les autres maladies infectieuses en Afrique; le Partenariat pancaraïbe de lutte contre le VIH/sida de la CARICOM; l’appel régional de la CESAP en faveur des mesures de lutte contre le VIH/sida en Asie et dans le Pacifique; l’Initiative et le Plan d’action des pays de la Baltique; le Groupe de coopération technique horizontale pour la lutte contre le VIH/sida en Amérique latine et dans les Caraïbes; et le Programme d’action de l’Union européenne: accélération de la lutte contre le VIH/sida, le paludisme et la tuberculose dans le cadre de la réduction de la pauvreté; 41. Encourager la mise au point de stratégies et plans régionaux de lutte contre le VIH/sida; 42. Encourager et aider les organisations locales et nationales à élargir et renforcer les partenariats, les alliances et les réseaux régionaux; 43. Inviter le Conseil économique et social de l’Organisation des Nations Unies à demander auxcommissions régionales d’appuyer, compte tenu de leur mandat et de leurs ressources respectifs la lutte contre le VIH/sida menée à l’échelon national dans la région de leur ressort; À l’échelle mondiale 44. Promouvoir les efforts et une coordination plus grande de tous les organismes compétents des Nations Unies, y compris leur participation à l’élaboration et à la mise en oeuvre d’un plan stratégique de lutte contre le VIH/sida, régulièrement révisé, fondé sur les principes énoncés dans la présente Déclaration; 45. Favoriser une coopération plus étroite entre les organismes des Nations Unies compétents et lesorganisations internationales participant à la lutte contre le VIH/sida; 46. Encourager une collaboration plus vigoureuse et le développement de partenariats novateurs entre le secteur public et le secteur privé et, en 2003 au plus tard, établir et renforcer des mécanismes faisant participer à la lutte contre le VIH/sida le secteur privé et la société civile ainsi que lespersonnes atteintes du VIH/sida et les groupes vulnérables; Prévention : La prévention doit être le fondement de notre action 47. D’ici à 2003, établir des objectifs nationaux assortis de délais pour atteindre l’objectif mondial fixé en matière de prévention, soit réduire l’incidence du VIH parmi les jeunes, hommes et femmes, âgés de 15 à 24 ans, de 25 p. 100 d’ici à 2005 dans les pays les plus touchés et de 25 p. 100 à l’échelle mondiale d’ici à 2010, et intensifier les efforts pour atteindre ces objectifs et pour combattre lesstéréotypes et les comportements sexistes, ainsi que les inégalités entre les sexes en ce qui concerne le VIH/sida, en encourageant la participation active des hommes et des garçons; 48. D’ici à 2003, établir des objectifs de prévention au niveau national, identifiant et prenant en compteles facteurs qui facilitent la propagation de l’épidémie et augmentent la vulnérabilité des populations, dans un souci de réduire l’incidence du VIH sur les groupes qui, dans certains contextes locaux, ont actuellement un taux d’infection élevé ou en hausse ou qui, selon les données sanitaires disponibles, sont plus exposés que d’autres à de nouveaux risques d’infection; 49. D’ici à 2005, renforcer la lutte contre le VIH/sida dans le monde du travail, en établissant et enappliquant des programmes de prévention et de soins dans le secteur public, le secteur privé et lesecteur informel, et prendre des mesures pour faire en sorte que les personnes atteintes du VIH/sida trouvent un soutien sur leur lieu de travail; 50. D’ici à 2005, élaborer et commencer à appliquer, aux niveaux national, régional et international, des stratégies qui facilitent l’accès aux programmes de prévention du VIH/sida pour les migrants et les travailleurs mobiles, notamment en fournissant des informations sur les services sanitaires et sociaux; 51. D’ici à 2003, appliquer des mesures systématiques de précaution dans les établissements de soins pour prévenir la transmission du VIH; 52. D’ici à 2005, veiller à ce qu’il existe dans tous les pays, en particulier dans les pays les plus touchés, un large ensemble de programmes de prévention tenant compte de la situation et des valeurs éthiques et culturelles locales, y compris des programmes d’information, d’éducation et de communication dans des langues largement comprises par les communautés locales, respectueux des particularités culturelles, visant à réduire la fréquence des comportements à risque et à encourager un comportement sexuel responsable, incluant l’abstinence et la fidélité; assurant un accès élargi à des articles indispensables, tels que les préservatifs masculins et féminins et les seringues stériles; comportant des programmes de réduction des effets préjudiciables de la toxicomanie; assurant un accès élargi aux services de conseils et de dépistage volontaires et confidentiels, la fourniture de produits sanguins non contaminés et un traitement rapide et efficace des infections sexuellement transmissibles; 53. D’ici à 2005, veiller à ce qu’au moins 90 p. 100 et d’ici à 2010 au moins 95 p. 100 des jeunes,hommes et femmes, âgés de 15 à 24 ans, aient accès à l’information, à l’éducation, y compris l’éducation par les pairs et l’éducation concernant le VIH axée sur les jeunes, et aux servicesnécessaires pour acquérir les aptitudes requises pour réduire leur vulnérabilité à l’infection à VIH, en pleine collaboration avec les jeunes, les parents, les familles, les éducateurs et les prestataire de soins de santé; 54. D’ici à 2005, réduire de 20 p. 100, et d’ici à 2010, de 50 p. 100, la proportion de nourrissons infectés à VIH en veillant à ce que 80 p. 100 des femmes enceintes consultant pour des soins prénatals reçoivent des informations, des conseils et autres moyens de prévention de l’infection à VIH, et en faisant en sorte que les femmes et les nourrissons infectés à VIH aient accès à untraitement efficace, afin de réduire la transmission du VIH de la mère à l’enfant, ainsi que par des interventions efficaces en faveur des femmes infectées à VIH, notamment par des services volontaires et confidentiels de conseils et de dépistage, et par l’accès aux traitements, en particulier à la thérapie antirétrovirale et, le cas échéant, à des produits de remplacement du lait maternel, tout en veillant à la continuité des soins; Soins, appui et traitement : Les soins, l’appui et le traitement sont des éléments essentiels d’une action efficace 55. D’ici à 2003, veiller à ce que des stratégies nationales, appuyées par des stratégies régionales et internationales, soient mises au point en étroite collaboration avec la communauté internationale, notamment les gouvernements et les organisations intergouvernementales compétentes, ainsi qu’avec la société civile et le secteur privé afin de renforcer les systèmes de soins de santé et de s’attaquer aux facteurs affectant la fourniture de médicaments contre le VIH, dont les médicaments antirétroviraux, notamment leur accessibilité et leur prix, y compris la fixation de prix différenciés, et les capacités techniques et en matière de soins de santé. S’efforcer également, à titre prioritaire d’assurer progressivement et de manière durable le niveau de traitement du VIH/sida le plus élevé possible, en ce qui concerne notamment la prévention et le traitement des infections opportunistes et l’utilisation effective de thérapies antirétrovirales faisant l’objet de contrôle de qualité, de manière judicieuse et sous supervision, afin d’améliorer le suivi et l’efficacité et de réduire le risque de résistance; et coopérer de manière constructive au renforcement des politiques et pratiques dans le domaine pharmaceutique, y compris celles applicables aux médicaments génériques et aux régimes de propriété intellectuelle, afin de promouvoir l’innovation et le développement d’industries locales conformes au droit international; 56. D’ici à 2005, élaborer des stratégies globales en matière de soins et réaliser des progrès sensibles dans leur mise en oeuvre pour renforcer les soins de santé aux niveaux familial et communau-taire, notamment ceux dispensés par le secteur informel, et les systèmes de prestations sanitaires, afin de soigner les personnes atteintes du VIH/sida et de les suivre, en particulier les enfants infectés et de soutenir les personnes, les ménages, les familles et les communautés affectés par le VIH/sida; et améliorer les capacités et les conditions de travail du personnel soignant et l’efficacité des systèmes de distribution, des plans de financement et des mécanismes d’orientation nécessaires pour assurer l’accès à des traitements abordables, y compris aux médicaments antirétroviraux, aux diagnostics et aux technologies connexes ainsi qu’à des soins médicaux, palliatifs et psychosociaux de qualité; 57. D’ici à 2003, veiller à ce que des stratégies soient élaborées au niveau national, afin de fournir un soutien psychosocial aux personnes, aux familles et aux communautés affectées par le VIH/sida; Le VIH/sida et les droits de l’homme La réalisation universelle des droits de la personne et des libertés fondamentales est indispensable si l’on veut réduire la vulnérabilité face au VIH/sida. Le respect des droits des personnes atteintes du VIH/sida entraîne l’adoption de mesures efficaces. 58. D’ici à 2003, promulguer, renforcer ou appliquer, selon qu’il conviendra, des lois, règlements et autres mesures afin d’éliminer toute forme de discrimination contre les personnes atteintes du VIH/sida et les membres des groupes vulnérables, et de veiller à ce qu’ils jouissent pleinement de tous leurs droits et libertés fondamentaux, notamment pour leur assurer l’accès à l’éducation, à l’héritage, à l’emploi, aux soins de santé, aux services sociaux et sanitaires, à la prévention, au soutien et au traitement, à l’information et à la protection juridique, tout en respectant leur intimité et leur confidentialité; et élaborer des stratégies pour lutter contre la stigmatisation et l’exclusion sociale liée à l’épidémie; 59. D’ici à 2005, étant donné le contexte et la nature de l’épidémie et compte tenu du faitque partout dans le monde les femmes et les filles sont touchées de manière disproportionnée par le VIH/sida, élaborer et accélérer la mise en oeuvre de stratégies nationales en vue d’encourager la promotion des femmes et de permettre à celles-ci de jouir pleinement de tous les droits fondamentaux; d’encourager les hommes et les femmes à assumer une responsabilité partagée pour garantir la pratique de rapports sexuels sans danger; et de donner aux femmes les moye d’exercer un contrôle sur les questions liées à leur sexualité et de prendre à ce sujet des décisions en toute liberté et de manière responsable afin de les aider à mieux se protéger contre l’infection à VIH;

Une implication au plus haut niveau

60. D’ici à 2005, appliquer des mesures afin d’aider les femmes et les adolescentes à mieux se protéger contre le risque d’infection à VIH, en premier lieu par la prestation de services de santé et de services sanitaires, notamment dans le domaine de l’hygiène sexuelle et de la santé en matière de procréation, et par le biais d’une éducation préventive encourageant l’égalité entre les sexes dans un cadre tenant compte des particularités culturelles et des sexospécificités; 61. D’ici à 2005, veiller à l’élaboration et à l’application accélérée de stratégies nationales visant à renforcer le pouvoir d’action des femmes, à promouvoir et protéger la pleine jouissance de tous leurs droits fondamentaux et à réduire leur vulnérabilité face au VIH/sida, par l’élimination de toutes les formes de discrimination et de toutes les formes de violence contre les femmes et les filles, y compris les pratiques traditionnelles et coutumières néfastes, les sévices, le viol et autres formes de violence sexuelle, les voies de fait et la traite des femmes et des filles; Mieux protéger les personnes vulnérables - Les personnes vulnérables doivent avoir la priorité. Renforcer le pouvoir d’action des femmes est essentiel pour réduire leur vulnérabilité. 62. D’ici à 2003, afin de compléter les programmes de prévention portant sur les activités qui entraînent des risques d’infection à VIH comme les comportements sexuels à risque et dangereux et la toxicomanie par voie intraveineuse, établir dans chaque pays des stratégies, des politiques et des programmes visant à recenser et commencer à examiner les facteurs qui rendent les individus particulièrement vulnérables à l’infection à VIH, notamment le sous-développement, l’insécurité économique, la pauvreté, la marginalisation des femmes, l’absence d’éducation, l’exclusion sociale, l’analphabétisme, la discrimination, le manque d’information ou d’articles permettant de se protéger, tous les types d’exploitation sexuelle des femmes, des filles et des garçons, y compris pour des raisons commerciales. Ces stratégies, politiques et programmes devraient tenir compte de la dimension sexospécifique de l’épidémie, spécifier les mesures qui seront prises pour réduire la vulnérabilité et fixer des objectifs pour leur réalisation; 63. D’ici à 2003, élaborer ou renforcer des stratégies, politiques et programmes qui reconnaissent l’importance du rôle de la famille dans la réduction de la vulnérabilité, en ce qui concerne notamment l’éducation et l’encadrement des enfants, et tiennent compte des facteurs culturels, religieux et éthiques, afin de réduire la vulnérabilité des enfants et des jeunes, en assurant l’accès des filles et des garçons à l’enseignement primaire et secondaire, dont les programmes doivent notamment prévoir des cours sur le VIH/sida à l’intention des adolescents; en assurant un environnement sans danger, notamment pour les jeunes filles; en développant des services d’information, d’éducation en matière d’hygiène sexuelle et de conseils de qualité axés sur les besoins des jeunes; en renforçant les programmes dans les domaines de la santé en matière de procréation et de l’hygiène sexuelle; et en associant dans la mesure du possible les familles et les jeunes à la planification, à l’application et à l’évaluation des programmes de prévention du VIH/sida et de soins; 64. D’ici à 2003, élaborer des stratégies, politiques et programmes au niveau national, appuyés par des initiatives régionales et internationales, s’il y a lieu, ou renforcer ceux qui existent déjà, dans le cadre d’une approche participative, afin de promouvoir et protéger la santé des groupes dont on sait qu’ils ont des taux de séropositivité élevés ou en progression ou dont les données de santé publique indiquent qu’ils courent un plus grand risque ou sont les plus vulnérables face à l’infection sous l’influence de facteurs comme les origines locales de l’épidémie, la pauvreté, les pratiques sexuelles, la toxicomanie, les moyens de subsistance, le placement dans une institution, les bouleversements de la structure sociale et lesmouvements de population forcés ou volontaires;

Les enfants rendus orphelins et vulnérables par le VIH/sida

Les enfants rendus orphelins et affectés par le VIH/sida ont besoin d’une assistance spéciale 65. Élaborer, d’ici à 2003, et mettre en oeuvre, d’ici à 2005, des politiques et stratégies nationales visant à: rendre les gouvernements, les familles et les communautés mieux à même d’assurer un environnement favorable aux orphelins et aux filles et garçons infectés et affectés par le VIH/sida, notamment en leur fournissant des services appropriés de consultation et d’aide psychosociale, en veillant à ce qu’ils soient scolarisés et aient accès à un logement, à une bonne nutrition et à des services sanitaires et sociaux sur un pied d’égalité avec les autres enfants; offrir aux orphelins et aux enfants vulnérables une protection contre toutes formes de mauvais traitements, de violence, d’exploitation, de discrimination, de traite et de perte d’héritage; 66. Garantir la non-discrimination et la jouissance entière et égale de tous les droits fondamentaux de la personne par la promotion d’une politique active et visible pour faire cesser la stigmatisation des enfants rendus orphelins et vulnérables par le VIH/sida; 67. Exhorter la communauté internationale, et notamment les pays donateurs, les acteurs de la société civile et le secteur privé, à compléter efficacement les programmes nationaux visant à appuyer les programmes en faveur des enfants rendus orphelins et vulnérables par le VIH/sida dans les régions affectées et les pays à haut risque, et à fournir une assistance spéciale à l’Afrique subsaharienne; Réduire l’impact social et économique. Lutter contre le VIH/sida, c’est investir dans le développement durable.

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