QUARTIER RESIDENTIEL A YAOUNDE
Siuée à une altiude moyenne de 700 mètre, Yaoundé est batie sur un enchevètrement de colline. C'est donc une ville vallonnée qui, comparée à Douala, éonne par la douceur de son climat et l'abondance de sa végétation. Yaoundé dans l'histoire. Le partage du Cameroun entre gouvernements français et britaniques après la victoire des alliés à la prémière guerre mondiale a conduit en la désignation de Yaoundé comme capitale au détriment de Buea passé sous mandat britanique. Au cours de la 2ème Guerre, elle fut momentanément éclipsée au profit de Douala, où débarqua le Colonel Leclerc en Août 1940, et qui rattacha le Cameroun à la France Libre. (De fait, le Cameroun fut le premier territoire colonial Français à se rallier à De Gaulle) Aujourd'hui encore, Yaoundé n'est que la 2ème ville du pays par son importance, loin derrière Douala, mais sa vocation de capitale en a fait une grosse cité résidentielle et administrative.
HOTEL HILTON
Une excursion au mont Fébé vous permettra de découvrir un panorama exceptionnel sur la ville. Profitez en pour visiter le musée d'Art Camerounais situé dans le monastère bénédictain du Mont Fébé.Il renferme une collection intéressante de masque, bronze, meuble... Ne manquez surtout pas la collection de jetons du jeu d'abbia, finement sculptés dans des graines. Il état fréquent au siècle dernier que des notables se ruinent en une seule nuit, tellemnt ce jeu était prisé. Le colonisateur Allemand l'a interdit et il a presque disparu. Les messes de Ndzon-Melen. Depuis la construction récente de l'église Saint Paul, la messe n'est plus dite en plein air mais l'intéret demaure. La poiroisse joue un rôle pilote en matière d'inculturation de la foie chrétienne. Chaque ethnie, et il y en a beaucoup dans le quartier, adapte le cérémonial en fonction de ses coutumes. Aussi, réservez tout votre dimanche matin : 6 messes très différentes se succèdent. Le musée Alioun Diop. Dans les bâtiments de la mission catholique universitaire, quartier Melen. A voir surtout pour sa bibliothèque d'histoire africaine et d'archives photographiques, ainsi que pour des objets d'art africain. Malheureusement à l'abandon suite au décès de son fondateur, le père Mveng, assassiné en 1995. Deux rampes d'escalier s'enroulent en spirale pour se retrouver au sommet, symbolisant les communautés francophone et anglophone, séparées durant la période des mandats francais et anglais qui ont pris la suite de la colonie allemande. On peut monter au sommet mais cela n'apporte pas grand chose à la vue sur la ville.
Symbole de la RéunificationDOUALA
Douala, ville portuaire qui grandit au rythme de l'exode rural, est la capitale économique du Cameroun et principal centre d'affaires du pays. C'est le chef-lieu de la province du Littoral et du département du Wouri.
Située en bordure de l'océan Atlantique, à l'embouchure du fleuve Wouri, c'est le plus grand port du pays et l'un des plus importants d'Afrique Centrale. La cité s'étend sur les deux rives du fleuve et il n'existe qu'un seul pont pour passer d'une rive à l'autre. Chaud et humide, le climat de Douala se caractérise par une température à peu près constante, autour de 26°, et des précipitations très abondantes, particulièrement pendant la saison des pluies, de juin à octobre. L'hygrométrie est de 80% en saison sèche et de 99% en saison des pluies. Ce climat est propice au développement des moustiques et donc au paludisme.
Avec 2 millions d'habitants, Douala est la plus grande ville du Cameroun. La ville tire son nom de l'ethnie qui l'a fondée, les Doualas. Néanmoins, Douala est aujourd'hui une mosaïque des différentes ethnies qui composent le Cameroun, la ville devant sa croissance récente à l'exode rural qui a poussé des centaines de milliers de camerounais à quitter leurs campagnes pour s'installer dans les villes.
Mélange d'ethnies du Cameroun et d'ailleurs, Douala est aussi multi-confessionnelle. La tolérance des habitants (spécifique à la ville) permet aux différentes religions de cohabiter harmonieusement et évite ainsi la création de quartiers confessionnels. Les religions principales sont chrétiennes : culte catholique et protestants. Il existe également une forte minorité musulmane. Ces dernières années sont marquées par une forte progression des sectes chrétiennes, souvent dirigées par des individus ayant adopté le métier de pasteur pour gagner leur vie. Douala est le siège de l'archidiocèse de Douala, où se trouve la cathédrale Saints-Pierre et Saint-Paul de Douala.
Face à la victoire de l'oppositionla à Douala, le gouvernement, par la loi n° 87-15 du 15 Juillet 1987, va transformer Douala en communauté urbaine (c.à.d. commune urbaine à régime spéciale). Ce régime dérogatoire supprime la fonction de maire au profit d'un délégué du gouvernement nommé par la présidence. La loi constitutionnelle du 18 janvier 1996 modifie le régime de la communauté urbaine, qui reste dirigée par un délégué du gouvernement, mais qui crée également 5 communautés urbaines d'arrondissement (Douala I, II, III, IV et V) dotées de conseils municipaux élus. Si la ville de Douala s’est imposée comme capitale économique du pays, c’est grâce à son port qui a permis le développement de près de 80 % de l’activité industrielle du Cameroun. À lui seul, le port draine plus de 95 % du trafic portuaire du pays. Le port de Douala-Bonaberi est jusqu’à ce jour la principale ouverture maritime du Cameroun . Les principaux produits exportés sont le bois (du Cameroun et de Centrafrique), les fruits (notamment les bananes) et le pétrole. Suites aux opérations villes mortes en 1991, à l'arrivée en tête de John Fru Ndi au scrutin de 1992 à Douala et à la victoire de l'opposition (Social Democratic Front) aux élections municipales de Douala en 1996, le gouvernement central à Yaoundé fermera le robinet des crédits à Douala, et modifiera la loi de finance dès 1996 pour centraliser au niveau de l'état les recettes municipales de Douala. Ainsi, entre 1996 et 2001, la ville de Douala n'a reçu que de petites parties du budget qui lui était dévolue (par exemple, pour l'exercice 1999-2000, la ville ne recevra que 800 millions de Francs CFA sur son budget de 69 milliards). La suspension du budget municipal rendra impossible l'entretien de la voirie, et celle-ci se dégradera peu à peu. Les routes de la ville sont donc dans un état déplorable et certains quartiers sont inaccessibles en voiture pendant la saison des pluies. Il en va de même pour l'adduction d'eau et les caniveaux. Une épidémie choléra est d'ailleurs apparue dans la ville en 2004.
Toutefois, cette mauvaise situation a permis le développement des Bensikins, les taxis-motos de Douala. Mais, la victoire du RDPC (parti au pouvoir) aux élections minicipales et législatives de 2002, de nombreux travaux de réfections de la voirie ont été mis en oeuvre. La corruption, omniprésente au Cameroun, entrave le développement économique de Douala. Le transport de marchandises est régulièrement pris pour cible, puisque, par exemple, sur l'axe Douala-Bojongo via Buea, on ne compte pas moins de 33 postes de contrôle ou il devra payer en moyenne 1000 Francs CFA de « taxe parafiscale ». ambassadeur des États-Unis au Cameroun, la corruption au Cameroun décourage l'investissement dans le pays. Le GICAM, syndicat patronal du Cameroun se plaint quant à lui du harcèlement fiscal et douanier dont serait victimes les entreprises. Les exportations sont considérablement ralenties par la bureaucratie de l'administration camerounaise, puisqu'il faut compter en moyenne 10 jours pour expédier un container. Les plus grandes entreprises du pays ont installés leurs sièges sociaux à Douala plutôt qu'à Yaoundé. Ce positionnement géographique permet aux entreprises d'être au plus près de leurs débouchés (export ou marché local) et de leurs intrants (port et aéroport) et leur permet d'être éloignés des ministères de la capitale.
LE TEMPLE DU CENTENAIRE Situé à l'angle des Rues Alfred Saker et E.Betoteiversaire de l'arrivée du pasteur Alfred Saker à Douala. Cent quarante et une marches mènent au clocher d'où on a Akwa, le Temple du Centenaire fut érigé en 1945 à l'occasion du centième ann une belle vue sur la ville et, par temps clair, sur le Mont Cameroun.
LA STELE DU ROI AKWA
Sur le prolongement de la rue E. Betote Akwa, au lieu dit Douala Bar, se trouve la stèle du roi Akwa. Colonne dressée vers le ciel, c'est là dessous que repose ce souverain qui fut un des signataires du premier traité avec les allemands.Il décède le 6 décembre 1916.
TEMPLE DE BANLEMBE Construit à la fin du XIX e siècle (1899) pardes missionnaires bâlois, ce monument fait partie des plus anciens qui défient le temps et l'espace. Aujourd'hui occupé par l 'Union des églises Bapstistes du Cameroun (UEBC), ce temple est à peine visible coincé comme il l'est par les grands immeubles du Boulevard de la Liberté et de la rue Sylvanie. LE MARCHE CENTRAL
Appelé autrefois marché Lagos, le Marché Central de Douala est le plus cosmopolite. C'est le marché le plus fédérateur de Douala. Malgré l'existence de nombreux marchés périphériques, le marché Central draine les foules de tous les quartiers de Douala. LE MUSEE DE DOUALASitué au premier étage de l'hôtel de ville à Bonanjo. Il est ouvert du lundi au vendredi, de 7H30 à 12H et de 13H à 15H ; les autres jours sur rendez-vous. Il comporte quatre salles consacrées à quatre régions (ou peuples) du Cameroun : Salle du Nord-Cameroun, Salle du Sud-Cameroun, Salle Bamoun et Salle Bamiléké. La galerie qui donne accès à ces salles est consacrée à la préhistoire et renferme des objets en pierre polie et en pierre taillée d'époques néolithique et paléolithique, découverts dans différentes régions du Cameroun.
LE MEMORIAL A NATCHTIGAL
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