mercredi 18 juillet 2007

PRINCIPALES VILLES DU CAMEROUN YAOUNDE
Ville cosmopolite, au passé colonial possedant plusieurs sites et mounuments à visiter, ce qui en fait l'une des destinations préférées des touristes qui se rendent au Cameroun. Elle ressemble, contrairement à Douala, à une ville jardin bien aérée et la végétation est omniprésente sur les reliefs de la ville. Les infrastructures hôtelières y sont assez développées et permettent d’ailleurs largement les sollicitations d’une clientèle de touristes aisés de plus en plus nombreuse. La plupart des 240 ethnies camerounaises sont présentes et cohabitent pacifiquement ce qui est un motif de fierté pour les habitants, attachés à la stabilité politique de leur pays et à son pacifisme.
Edifice de l'Assemblée Nationale Tous les axes routiers reliant la capitale aux autres villes du pays sont entièrement bitumés et en bon état. Les compagnies de bus modernes et les traditionnels taxi-brousse relient la capitale aux grandes villes (Bamenda, Bafoussam, Douala, Bertoua, Kribi etc.). Une ligne de train reliant Douala à Ngaoundéré traverse la ville du sud au nord. L’aéroport international de Nsimalem est également le point d’arrivée de nombreux vols en provenance d’Europe, des pays d’Afrique et des villes extérieures du pays, capitale politique, elle est également la capitale culturelle et diplomatique.

ROND POINT DE LA POSTE Les points d’intérêts de Yaoundé : le monument de la réunification, le palais des congrès, la cathédrale notre Dame de Yaoundé, les ministères et autres bâtiments administratifs, le musée d’art camerounais qui situé dans l’ancien Palais présidentiel, est l’un des rares musées au Cameroun.Sa visite permet de mieux connaître la culture, les traditions et l’artisanat du Cameroun. Le Centre Marial de Nvolye et le stade Ahmadou Ahidjo. Yaoundé est plus administrative qu'économique et présente aujourd'hui l'image d'une ville faite de contrastes entre des bâtiments ultramodernes et des baraques de planches ou de tôles enfouis en des endroits peu salubres.

QUARTIER RESIDENTIEL A YAOUNDE

Siuée à une altiude moyenne de 700 mètre, Yaoundé est batie sur un enchevètrement de colline. C'est donc une ville vallonnée qui, comparée à Douala, éonne par la douceur de son climat et l'abondance de sa végétation. Yaoundé dans l'histoire. Le partage du Cameroun entre gouvernements français et britaniques après la victoire des alliés à la prémière guerre mondiale a conduit en la désignation de Yaoundé comme capitale au détriment de Buea passé sous mandat britanique. Au cours de la 2ème Guerre, elle fut momentanément éclipsée au profit de Douala, où débarqua le Colonel Leclerc en Août 1940, et qui rattacha le Cameroun à la France Libre. (De fait, le Cameroun fut le premier territoire colonial Français à se rallier à De Gaulle) Aujourd'hui encore, Yaoundé n'est que la 2ème ville du pays par son importance, loin derrière Douala, mais sa vocation de capitale en a fait une grosse cité résidentielle et administrative.

HOTEL HILTON

Une excursion au mont Fébé vous permettra de découvrir un panorama exceptionnel sur la ville. Profitez en pour visiter le musée d'Art Camerounais situé dans le monastère bénédictain du Mont Fébé.Il renferme une collection intéressante de masque, bronze, meuble... Ne manquez surtout pas la collection de jetons du jeu d'abbia, finement sculptés dans des graines. Il état fréquent au siècle dernier que des notables se ruinent en une seule nuit, tellemnt ce jeu était prisé. Le colonisateur Allemand l'a interdit et il a presque disparu. Les messes de Ndzon-Melen. Depuis la construction récente de l'église Saint Paul, la messe n'est plus dite en plein air mais l'intéret demaure. La poiroisse joue un rôle pilote en matière d'inculturation de la foie chrétienne. Chaque ethnie, et il y en a beaucoup dans le quartier, adapte le cérémonial en fonction de ses coutumes. Aussi, réservez tout votre dimanche matin : 6 messes très différentes se succèdent. Le musée Alioun Diop. Dans les bâtiments de la mission catholique universitaire, quartier Melen. A voir surtout pour sa bibliothèque d'histoire africaine et d'archives photographiques, ainsi que pour des objets d'art africain. Malheureusement à l'abandon suite au décès de son fondateur, le père Mveng, assassiné en 1995. Deux rampes d'escalier s'enroulent en spirale pour se retrouver au sommet, symbolisant les communautés francophone et anglophone, séparées durant la période des mandats francais et anglais qui ont pris la suite de la colonie allemande. On peut monter au sommet mais cela n'apporte pas grand chose à la vue sur la ville.

Symbole de la Réunification

DOUALA

Douala, ville portuaire qui grandit au rythme de l'exode rural, est la capitale économique du Cameroun et principal centre d'affaires du pays. C'est le chef-lieu de la province du Littoral et du département du Wouri.

Située en bordure de l'océan Atlantique, à l'embouchure du fleuve Wouri, c'est le plus grand port du pays et l'un des plus importants d'Afrique Centrale. La cité s'étend sur les deux rives du fleuve et il n'existe qu'un seul pont pour passer d'une rive à l'autre. Chaud et humide, le climat de Douala se caractérise par une température à peu près constante, autour de 26°, et des précipitations très abondantes, particulièrement pendant la saison des pluies, de juin à octobre. L'hygrométrie est de 80% en saison sèche et de 99% en saison des pluies. Ce climat est propice au développement des moustiques et donc au paludisme.

Avec 2 millions d'habitants, Douala est la plus grande ville du Cameroun. La ville tire son nom de l'ethnie qui l'a fondée, les Doualas. Néanmoins, Douala est aujourd'hui une mosaïque des différentes ethnies qui composent le Cameroun, la ville devant sa croissance récente à l'exode rural qui a poussé des centaines de milliers de camerounais à quitter leurs campagnes pour s'installer dans les villes.

Mélange d'ethnies du Cameroun et d'ailleurs, Douala est aussi multi-confessionnelle. La tolérance des habitants (spécifique à la ville) permet aux différentes religions de cohabiter harmonieusement et évite ainsi la création de quartiers confessionnels. Les religions principales sont chrétiennes : culte catholique et protestants. Il existe également une forte minorité musulmane. Ces dernières années sont marquées par une forte progression des sectes chrétiennes, souvent dirigées par des individus ayant adopté le métier de pasteur pour gagner leur vie. Douala est le siège de l'archidiocèse de Douala, où se trouve la cathédrale Saints-Pierre et Saint-Paul de Douala.

Face à la victoire de l'oppositionla à Douala, le gouvernement, par la loi n° 87-15 du 15 Juillet 1987, va transformer Douala en communauté urbaine (c.à.d. commune urbaine à régime spéciale). Ce régime dérogatoire supprime la fonction de maire au profit d'un délégué du gouvernement nommé par la présidence. La loi constitutionnelle du 18 janvier 1996 modifie le régime de la communauté urbaine, qui reste dirigée par un délégué du gouvernement, mais qui crée également 5 communautés urbaines d'arrondissement (Douala I, II, III, IV et V) dotées de conseils municipaux élus. Si la ville de Douala s’est imposée comme capitale économique du pays, c’est grâce à son port qui a permis le développement de près de 80 % de l’activité industrielle du Cameroun. À lui seul, le port draine plus de 95 % du trafic portuaire du pays. Le port de Douala-Bonaberi est jusqu’à ce jour la principale ouverture maritime du Cameroun . Les principaux produits exportés sont le bois (du Cameroun et de Centrafrique), les fruits (notamment les bananes) et le pétrole. Suites aux opérations villes mortes en 1991, à l'arrivée en tête de John Fru Ndi au scrutin de 1992 à Douala et à la victoire de l'opposition (Social Democratic Front) aux élections municipales de Douala en 1996, le gouvernement central à Yaoundé fermera le robinet des crédits à Douala, et modifiera la loi de finance dès 1996 pour centraliser au niveau de l'état les recettes municipales de Douala. Ainsi, entre 1996 et 2001, la ville de Douala n'a reçu que de petites parties du budget qui lui était dévolue (par exemple, pour l'exercice 1999-2000, la ville ne recevra que 800 millions de Francs CFA sur son budget de 69 milliards). La suspension du budget municipal rendra impossible l'entretien de la voirie, et celle-ci se dégradera peu à peu. Les routes de la ville sont donc dans un état déplorable et certains quartiers sont inaccessibles en voiture pendant la saison des pluies. Il en va de même pour l'adduction d'eau et les caniveaux. Une épidémie choléra est d'ailleurs apparue dans la ville en 2004.

Toutefois, cette mauvaise situation a permis le développement des Bensikins, les taxis-motos de Douala. Mais, la victoire du RDPC (parti au pouvoir) aux élections minicipales et législatives de 2002, de nombreux travaux de réfections de la voirie ont été mis en oeuvre. La corruption, omniprésente au Cameroun, entrave le développement économique de Douala. Le transport de marchandises est régulièrement pris pour cible, puisque, par exemple, sur l'axe Douala-Bojongo via Buea, on ne compte pas moins de 33 postes de contrôle ou il devra payer en moyenne 1000 Francs CFA de « taxe parafiscale ». ambassadeur des États-Unis au Cameroun, la corruption au Cameroun décourage l'investissement dans le pays. Le GICAM, syndicat patronal du Cameroun se plaint quant à lui du harcèlement fiscal et douanier dont serait victimes les entreprises. Les exportations sont considérablement ralenties par la bureaucratie de l'administration camerounaise, puisqu'il faut compter en moyenne 10 jours pour expédier un container. Les plus grandes entreprises du pays ont installés leurs sièges sociaux à Douala plutôt qu'à Yaoundé. Ce positionnement géographique permet aux entreprises d'être au plus près de leurs débouchés (export ou marché local) et de leurs intrants (port et aéroport) et leur permet d'être éloignés des ministères de la capitale.

Douala: ville d'art pour tous Douala semble être une ville très dynamique dans le domaine des arts plastiques. Au travers de la peinture, de la sculpture, nombre d'artistes tentent d'interroger et de s'interroger sur leur environnement. Les arts en général ne sont pourtant pas la préoccupation majeure des Camerounais qui, quand ils ne luttent pas pour leur survie, ont du mal à trouver un intérêt à l'art contemporain. Il existe plusieurs lieux d'exposition à Douala et les hôtels, les restaurants, fréquentés par les expats font aussi office de lieux de vente. Certains tentent pourtant de rendre les arts plastiques accessibles au plus grand nombre au travers d'actions dans des quartiers populaires. L'initiative prise par le cercle Kapsiki en association avec le collectif français Scur&k de mené une action au quartier New Bell, quartier populaire de Douala: "Scénographies Urbaines " va dans le sens d'une plus grande proximité des artistes avec leur environnement immédiat.
Mémoire d'une ville
LA PAGODE Situé à la place du Gouvernement, cet ancien palais royal, très étrange avec son allure asiatique, fut la résidence de Rudolph Manga Bell, exécuté par les allemands. Palais construite en 1897 par le roi Auguste Manga Ndoumbe. La façade arrière de ce palais abrite le tombeau des rois Manga Ndoumbe, son fils Douala Manga Bell ainsi que Alexandre Ndoumb'a Douala, 1er représentant du peuple camerounais à sièger à l'Assemblée Nationale Française.Ce tombeau fut inauguré en 1936.
LA CATHEDRALE Baptisée Saint-Pierre et Paul, elle a été construite en 1936 par des spiritains français. Grande bâtisse anguleuse, elle comporte des colonnes et coupoles qui lui donnent un étrange air byzantin. Elle a remplacé au même endroit la petite église pallotine construite par les allemands qui y ont séjourné jusqu 'en 1916.

LE TEMPLE DU CENTENAIRE Situé à l'angle des Rues Alfred Saker et E.Betoteiversaire de l'arrivée du pasteur Alfred Saker à Douala. Cent quarante et une marches mènent au clocher d'où on a Akwa, le Temple du Centenaire fut érigé en 1945 à l'occasion du centième ann une belle vue sur la ville et, par temps clair, sur le Mont Cameroun.

LA STELE DU ROI AKWA

Sur le prolongement de la rue E. Betote Akwa, au lieu dit Douala Bar, se trouve la stèle du roi Akwa. Colonne dressée vers le ciel, c'est là dessous que repose ce souverain qui fut un des signataires du premier traité avec les allemands.Il décède le 6 décembre 1916.

TEMPLE DE BANLEMBE Construit à la fin du XIX e siècle (1899) pardes missionnaires bâlois, ce monument fait partie des plus anciens qui défient le temps et l'espace. Aujourd'hui occupé par l 'Union des églises Bapstistes du Cameroun (UEBC), ce temple est à peine visible coincé comme il l'est par les grands immeubles du Boulevard de la Liberté et de la rue Sylvanie. LE MARCHE CENTRAL

Appelé autrefois marché Lagos, le Marché Central de Douala est le plus cosmopolite. C'est le marché le plus fédérateur de Douala. Malgré l'existence de nombreux marchés périphériques, le marché Central draine les foules de tous les quartiers de Douala. LE MUSEE DE DOUALASitué au premier étage de l'hôtel de ville à Bonanjo. Il est ouvert du lundi au vendredi, de 7H30 à 12H et de 13H à 15H ; les autres jours sur rendez-vous. Il comporte quatre salles consacrées à quatre régions (ou peuples) du Cameroun : Salle du Nord-Cameroun, Salle du Sud-Cameroun, Salle Bamoun et Salle Bamiléké. La galerie qui donne accès à ces salles est consacrée à la préhistoire et renferme des objets en pierre polie et en pierre taillée d'époques néolithique et paléolithique, découverts dans différentes régions du Cameroun.

LE MEMORIAL A NATCHTIGAL
Après la signature du traité Germano-douala le 12 juillet 1884, le Dr Nachtigal envoyé par le chancelier Bismark, arriva à Douala le 14 juillet pour prendre possession du Territoire. Ce mémorial fut érigé dans le parc du palais présidentiel. Il a été ensuite transféré dans le petit jardin public à l'aile gauche du bâtiment abritant les services du Gouverneur de la province où il se trouve actuellement.
LE MONUMENT AUX MORTS
Erigé en 1920, ce monument est consacré " à la mémoire des militaires et marins français et alliés tombés au champ d'honneur pendant la guerre du Cameroun 1914-1916 ". Il se trouve en plein cœur du jardin public de la place du Gouvernement.
LE MONUMENT à G. LECLERC inauguré en 1948, ce monument a été érigé enl 'honneur du Général Leclerc arrivé à Douala le 27 août 1940. Ce monument retrace les différentes étapes de son aventure dont Doula fut le point de départ. Il se trouve en face de la poste centrale, place du Gouvernement à Bonanjo.
LE MONUMENT AU DEBARQUEMENT Erigé en la mémoire des troupes française débarquée au Cameroun en 1940. Ce monument se trouve au bout du Boulevard Leclerc. Implanté dans les années 80, il a été offert par l'Amicale des Français du Cameroun.
PLACE DES LIONSINDOMPTABLES Situé en face de la Salle des Fêtes d'Akwa, cet espace a été dédié à l'Equipe Nationale de football du Cameroun. C'est un don du Conseil Municipal suite à la mémorable prestation des Lions au Mondial 90 en Italie.
LA DEESSE DU WOURI Implantée vers la fin des années 80 au bout du boulevard périphérique qui débouche à l'avenue De Gaulle au niveau au lieu dit "Marché des fleurs", ce "Mami-watta" symbole du fleuve qui traverse la ville, ouvre l'accès à l'intérieur de la ville à tous ceux qui viennent de Yaoundé ou de l'aéroport Internationale de Douala. C'est une œuvre originale réalisée par Manuela Dikoumé.
LA PLACE DE DAKAR
Plus connu sous le nom de rond-point 4ème, jouxte le marché Sandaga spécialisé dans la distribution des vivres frais en provenance de l'Ouest. Les accès à trois voies, ouvrent sur le Boulevard de la Liberté, le Boulevard Leclerc et le Rond Point Déïdo.
LES MANGROVES DEYOUPWE Derrière ces mangroves de Youpwe qui conduisent vers les îles Djebalé, Yoyo, Manoka, Malimba, Yatou et Souelaba, se profile l'ambitieux projet baptisé "Sawa beach"
LA STATUE DE LA NOUVELLE LIBERTE
Elle fait partie des rares monuments implantés à Douala depuis l'époque colonial. Elle est l'œuvre de Doual'art, une association spécialisée dans les interventions artistiques en milieu urbain. Didier Schaub, directeur artistique à Doual'art témoigne : "En 1996, après une résidence de création de 30 mois organisée par Doual'art, La Nouvelle Liberté, sculpture monumentale de 12 mètre de hauteur et 8.5 tonnes de masse, est implantée au centre du Rond Point de Deïdo à Douala.b L'œuvre provoque beaucoup de réactions. La rue est pour. L'élite, qui voit une sculpture d'assemblage de matériaux de récupération devenir emblématique pour la ville de Douala, estcontre. Débat attendu et assumé par l'artiste et par Doual'art. Et puis, le débat esthétique bascule brutalement dans le tribalisme, (Sumégné est originaire de l'ouest du Cameroun). Une violente campagne de presse se déchaîne pendant plusieurs semaines, interdisant, pour des raisons de sécurité à Sumégné de faire in situ, sur échafaudage, les dernières finitions de la sculpture, et à Doual'art de finir l'habillage du socle et d'éclairer l'œuvre. Celle-ci reste donc à achever.
BAFOUSSAM Bafoussam est un centre économique important dans la région de l'Ouest. Sa prospérité repose essenssiellement sur la culture du café arabica, dont les plantations alternent en chemin avec celles de la banane. Le café récolté dans la région est conditionné par une importante société locale. Il est possible de visiter l'usine de café. Bafoussam est aussi le pays des Bamilékés, une des éthnies les plus importante du Cameroun.

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