mercredi 14 mars 2007

ACTUALITES AFRICAINES

SOMALIE: L'envoyé de l'ONU presse l'Organisation de la Conférence islamique d'offrir ses bons offices . Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Somalie, François Lonseny Fall, a déclaré aujourd'hui avoir encouragé l'Organisation de la Conférence islamique (OIC) à soutenir activement le gouvernement fédéral de transition. François Lonseny Fall, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse à Nairobi, faisait le bilan d'un voyage à Jeddah, en Arabie saoudite, indique un communiqué du porte-parole du bureau politique des Nations Unies pour la Somalie. Le Représentant spécial a dit qu'il avait demandé aux membres de l'OIC d'employer leurs bons offices pour persuader les chefs des Tribunaux islamiques d'accepter la Charte fédérale de transition somalienne et de se joindre au processus de réconciliation nationale. Il a aussi demandé un soutien financier pour le gouvernement fédéral de transition, qui a lancé un appel de 544 millions de dollars pour ses besoins immédiats. Lors de sa déclaration devant l'OIC, le 26 février, le Représentant spécial a souligné que les Nations Unies encourageaient le gouvernement fédéral de transition à prendre contact avec toutes les parties prenantes dans le pays, notamment les chefs religieux, les 'anciens' au sein des clans et les membres de la société civile. Le président de la Somalie, Abdullahi Yusuf, a annoncé son intention de convoquer prochainement un congrès national de réconciliation, a précisé par ailleurs le porte-parole. Le Conseil de sécurité a autorisé la semaine dernière l'Union africaine à établir, pour une période de six mois, une mission en Somalie (AMISOM) dont le rôle consistera à permettre d'assurer la liberté de mouvement, les déplacements et la protection des participants au Congrès de réconciliation nationale prévu dans ce pays. Une intervention armée lancée fin décembre 2006 avec le soutien des forces éthiopiennes a conduit à l'éviction de Mogadiscio des chefs des Tribunaux islamiques. = :=: :=: := :=: :=: :=: :=: :=: :=: :=: :=: :=: :=: :=: :=: :=: :=: :=: :=: :=: :=: :=: :=: :=: :=: :=: CÔTE D’IVOIRE Message à la Nation du Premier ministre Guillaume Soro: Il refuse les délais prescrits par Ouaga (L'intelligent d'Abidjan 14/04/2007) Padjofe Ibrahim avait menti et était un rebelle imaginaire. Mais, l’idée du repentir a fait des émules. Quatre ans après lui, le chef des Forces nouvelles a fait son repentir et intégré la République. Ci-dessous le discours intégrale à lanation. Ivoiriennes, Ivoiriens, Chers compatriotes, Le 4 mars 2007, le dialogue direct engagé entre les anciennes forces belligérantes ivoiriennes a permis d’aboutir à l’Accord politique de Ouagadougou aux termesduquel a été formé un gouvernement que j’ai l’honneur et la lourde tâche de diriger. J’ai donc choisi de m’adresser à vous, dix jours exactement après mon entrée en fonction.Après de nombreuses tentatives, la Côte d’Ivoire est aujourd’hui sur le pointd’aboutir à une paix durable. La particularité de l’entente actuelle entre les Ivoiriens est qu’elle a été librement consentie par les principales parties auconflit : c’est le fruit de l’armistice. Mais, même si l’accord est avant tout l’affaire des Ivoiriens, je tiens à rendreun hommage appuyé à Son Excellence Monsieur Blaise Compaoré, Président du BurkinaFaso, Président en exercice de la Cedeao. Sa patience, son ouverture, et saparfaite connaissance de l’histoire et des hommes, ont permis de délier toutes les entraves au processus de paix. Je tiens aussi à exprimer toute ma gratitude à la Communauté internationale, etplus particulièrement à la Cedeao, à l’Union africaine et à l’Organisation desNations Unies, non seulement parce qu’elles accompagnent patiemment la Côted’Ivoire, depuis le début, dans sa quête de la paix, mais surtout parce qu’ellesont approuvé et soutenu, sans réserve, les pourparlers qui ont abouti à l’Accordde Ouagadougou. Je sais également gré au Président Laurent Gbagbo pour avoir pris l’initiative dudialogue direct, dont l’actuel gouvernement et le nouveau cadre de Transitionsont les résultats les plus immédiats. Ma reconnaissance va, bien entendu, d’abord aux Forces nouvelles qui ont acceptéde s’inscrire dans la mouvance de ce dialogue direct, ensuite aux partispolitiques qui l’ont soutenu et enfin à mes compatriotes qui l’ont accueillifavorablement et qui se le sont appropriés. Beaucoup d’entre vous se demandent comment la paix, toujours espérée et sans cesseremise en cause, a pu être conclue, en définitive et si rapidement, entre desadversaires apparemment irréductibles. La raison en est simple. Quand deux arméesse font face sans que l’une d’entre elles soit en mesure de l’emporter, il nereste aux belligérants que deux solutions. Soit ils gèlent leurs positionsrespectives dans un immobilisme qui peut s’éterniser, soit ils recherchent uncompromis en toute humilité qui règle les dissensions et ouvre de nouvellesperspectives. Choisir l’inertie aurait été, pour les Ivoiriens, synonyme de plus de sang versé,de destruction, de marasme économique et de misère. La raison et l’amour de notrepays nous ont commandé de prendre le seul parti qui vaille : le parti de la vie,le parti de la paix, le parti de la réconciliation. Ivoiriennes, Ivoiriens, Nous avons malheureusement dû faire la guerre. Cependant, il faut convenir quequelle que soient ses raisons et ses fondements, la guerre est à proscrire.Pendant cinq ans, au Nord comme au Sud, la surenchère a prospéré.La guerre a fait beaucoup de mal à notre pays. Nous en sommes tous responsables àdes degrés divers. De Secrétaire général des Forces nouvelles, je suis aujourd’huile Premier ministre de tous les Ivoiriens. En cette qualité et au non del’institution que j’incarne, je demande Pardon pour tous et au nom de tous.Nous devons à présent apprendre à pardonner. C’est à ce prix que la réconciliationest possible. C’est ainsi que nous pourrons réapprendre à vivre ensemble.Tous, nous devons avoir un souvenir ému et une pensée pieuse pour les nombreusesvictimes de notre affrontement fratricide. Aujourd’hui, nous devons tous, avoir l’humilité de ceux qui ont perdu la guerre.Cette humilité nous commande le rejet de tout extrémisme et de tout radicalisme.De l’humilité découlent le compromis et la paix. Je vous invite tous à arrêter les invectives, les rigidités et autre radicalismecomme si nous avions gagné la guerre. L’esprit de l’accord de Ouagadougou est de nous sortir de la logique del’affrontement, de l’adversité permanente et de nous inscrire dans le partenariatpour la paix. La paix ne peut pas se réaliser contre un camp, fut-il jugé minoritaire. Retenonsque c’est bien les minorités qui font l’Histoire, comme le souligne le philosophe.L’accord recommande une entente entre Ivoiriens pour réaliser la paix. Une foisencore, sortons des logiques d’affrontement. Pendant cinq ans, nous l’avons faitsans résultat. Nous nous sommes mesurés, injuriés, battus, tués sans résultat.Changeons de cap ! Notre désir de paix et notre attachement commun au progrès de la Côte d’Ivoirenous ont amenés à concevoir un nouveau cadre institutionnel dans lequel lesanciens adversaires ont une place de choix et un rôle essentiel à jouer.Ce nouveau cadre de transition, en mettant face à face les deux ex belligérants,nous suggère une cohabitation. Il nous impose une nouvelle façon de gérer la Côted’Ivoire. Nous l’assumerons avec nos différences, dans la dignité. C’est au nomde la paix que les belligérants d’hier, sont devenus des partenaires aujourd’hui.Cette cohabitation n’est pas sans risque et péril. Mais, l’intérêt supérieur de laNation et la quête permanente de la Démocratie nous y obligent.C’est dans ce contexte que j’ai accepté d’assumer les lourdes charges de Premierministre, chef du Gouvernement. Je mesure toute la responsabilité qui m’incombe au moment où les Ivoiriensretrouvent l’espoir. N’ayant pas le droit de décevoir leurs attentes, jem’efforcerai d’exécuter scrupuleusement les prescriptions de l’accord deOuagadougou. Dès mon entrée en fonction, j’ai formé mon gouvernement, en accord avec le chef del’Etat. Ma préférence allait à une équipe moins nombreuse, pour tenir compte de lacrise économique qui frappe notre pays. Mais, j’ai choisi la voie du compromis etdu dialogue. Et j’entends, dans la mesure du possible et pour ce qui dépend demoi, privilégier l’approche consensuelle dans la mise en oeuvre de l’accord etdans mes relations avec les autres responsables politiques ivoiriens. Je suistenu, au demeurant, de respecter l’essentiel des accords de paix antérieurs, dureste visés par le préambule de l’accord de Ouagadougou. Vous vous souviendrez quetous les textes internationaux que nous avons signés depuis le 24 janvier 2003nous imposent un gouvernement avec les forces politiques signataires.Ce gouvernement a une mission principale : résoudre la crise politique que vitnotre pays. Pour ce faire, trois objectifs majeurs lui sont assignés.Le premier objectif de cette nouvelle équipe, c’est la résolution de l’épineuxproblème de l’identification générale de la population. Cet important chantierrecommande aujourd’hui une prise de conscience collective en dehors de tout calculpoliticien. Toutes les Ivoiriennes et tous les Ivoiriens, au terme de ceprocessus, seront identifiés. Chaque citoyen aura une carte nationale d’identitépour jouir pleinement de ses droits et s’acquitter de ses devoirs. C’est un parique notre volonté collective doit permettre de relever. Le deuxième objectif du Gouvernement, c’est la réunification du pays. Nous devonsrecoller les deux bouts de la Côte d’Ivoire. Et la réunification de notre pays,nous en sommes convaincus, passe nécessairement par la réunification des deuxArmées. La création du Centre de Commandement Intégré devra accélérer cetimportant programme, par l’engagement résolu et l’aspiration profonde de nosbraves militaires, au Nord comme au Sud, à taire définitivement les armes.En application d’un calendrier précis, déterminé par les deux parties, ces armesseront rangées dans les râteliers. Le désarmement montrera au monde entier notrevolonté commune de tourner la page sombre de la crise. Bientôt, notre pays seradoté d’une armée unique, que nous voulons profondément attachée aux valeursrépublicaines, valeurs qui caractérisent toute Force de défense nationale digne dece nom. J’y crois résolument. Je vous exhorte tous à partager cette conviction.Le troisième objectif du Gouvernement, c’est l’organisation d’élections justes,transparentes et ouvertes à tous les citoyens. Il faut doter la Côte d’Ivoired’institutions crédibles et démocratiquement élues. Les élections n’auront lieuque lorsque nous aurons, tous ensemble, validé les listings électoraux.L’établissement de ces listes électorales se fera simultanément avec la productiondes cartes nationales d’identité. Pour y parvenir, nous devrons, tous ensemble,nous employer à réussir le redéploiement de l’administration, ainsi que larestauration de l’Autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national.A cet effet, dans les tous prochains jours, un séminaire gouvernemental se tiendrapour s’approprier l’Accord politique de Ouagadougou et le décliner en une feuillede route cohérente.Mes chers compatriotes,Le temps est notre meilleur allié. Nous devons en faire le meilleur usage. Nousdevons nous sortir du fétichisme des dates pour nous donner et les moyens et letemps nécessaire de notre action. S’il importe de respecter les échéances prévuespar l’Accord de Ouagadougou, nous ne devons jamais perdre de vue la nécessité dela recherche constante du consensus. En voulant aller à marche forcée là où lescœurs ne sont pas, nous risquons de nous heurter à des résistances quiconstitueront une source supplémentaire de blocage.Mais déjà, l’espoir est là. Depuis la signature de l’accord de Ouagadougou, nousnous sommes attelés à respecter les engagements pris. C’est ainsi que les décretsinstituant le Centre de commandement intégré (CCI), la nomination du Premierministre et la nomination des membres du Gouvernement ont été signés. L’Ordonnanceportant Amnistie générale vient d’être signée. Dès ce lundi 16 avril 2007, le chefde l’Etat et moi-même assisteront à Yamoussoukro à la mise en place du Centre decommandement intégré. Et le même jour, les Commandants du CCI seront désignés, etsuivra le premier acte de suppression de la zone de confiance. Mes chers compatriotes, je sais que vous attendez beaucoup du Gouvernement. La tâche sera ardue. C’estpourquoi tous les ministres doivent faire preuve de transparence et de rigueurdans la gestion des affaires publiques. L’équipe gouvernementale doit être auservice de la nation. J’y veillerai personnellement.Notre empressement à voir la fin de la crise ne doit pas nous détourner de lagestion ordinaire des affaires de l’Etat. Nous ne devons pas perdre de vue que larésolution de la crise, si importante soit-elle, doit aller de paire avec la bonnegouvernance. Nous devons tout d’abord remettre nos concitoyens au travail. La Côted’Ivoire ne se reconstruira pas autrement que par le dur labeur de ses filles etde ses fils. Il nous faudra entreprendre la restauration des infrastructures socio-économiques.Nous nous attacherons tout particulièrement à réhabiliter le système éducatif etle système de santé. Chers Amis de la Côte d’Ivoire, Membres de la communautéinternationale, Vous devez occuper la place qui est la vôtre dans la mise en œuvre de l’accordpolitique de Ouagadougou, car le succès du processus de paix nécessite laparticipation de tous les partenaires au développement de notre pays.La Côte d’Ivoire est membre à part entière de la communauté internationale. Mongouvernement aura besoin de l’appui de ses partenaires traditionnels : l’UnionEuropéenne, la France, la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International. Enretour, la Côte d’Ivoire assumera pleinement ses engagements vis-à-vis de lacommunauté financière internationale. Mes chers compatriotes, Les chantiers que je viens d’énumérer sont immenses. L’obligation de résultat noustient d’autant plus fermement que les Ivoiriens, nous le savons, attendentbeaucoup de nous. Soyez persuadés, cependant, que je ne me laisserai pas rebuterpar l’ampleur de la tâche.Ivoiriennes, Ivoiriens,Aucune nation ne peut prospérer dans l’incivisme, l’indiscipline, le laxisme, ledésordre et l’injustice. L’Etat doit être fort et respecté. Il doit avoir lepouvoir de se faire respecter par les citoyens dont il est l’émanation.Il est donc temps que la sécurité soit rétablie sur l’ensemble du territoire. Ledéfaut de sécurité a plongé dans la léthargie des pans entiers de l’économienationale. Si nous parvenons à créer un environnement stable et apaisé, il n’y apas de doute que l’économie renaîtra. L’environnement des affaires doit, sansattendre, être amélioré.Je rencontrerai prochainement les chambres consulaires et les organisationspatronales pour décider, ensemble, des mesures urgentes à mettre en œuvre. Ledésespoir de notre jeunesse est palpable. Le désespoir de nos travailleurs afranchi la côte d’alerte. Les revendications sociales actuelles sont l’expressiond’une angoisse profonde. Nous devons comprendre ces angoisses. C’est pourquoi, ilfaut rétablir le dialogue social et parvenir à réconcilier les attentes destravailleurs avec les moyens et les potentialités réels de l’Etat.Je voudrais à présent m’adresser à la presse nationale, notre partenaireincontournable dans la gestion du processus de paix. Votre responsabilité estgrande.Je sais que votre secteur est l’un des plus sinistrés par la crise actuelle. Il ya urgence à agir. Je vous assurerai du soutien et de l’appui du gouvernement.Ensemble, nous réformerons l’économie générale des médias, comme le prescritl’accord de Linas Marcoussis. L’objectif sera de parvenir à la viabilisation desentreprises de presse et à leur insertion dans le tissu économique national. Enretour, je vous exhorte à faire preuve, encore plus que par le passé, deprofessionnalisme et de discernement dans le traitement de l’information. Enfin,chers amis de la presse, permettez-moi de vous engager sur un autre vaste projet :celui de l’amélioration et du repositionnement de l’image de notre pays en Afriqueet dans le monde. Ce projet sera le gage du retour de la Côte d’Ivoire dans leconcert des nations. Nous devons nous montrer désormais comme une terre de paix etd’ouverture.J’en appelle à la société civile pour qu’elle joue son rôle de sentinelle dans lenouveau schéma de transition. Le Gouvernement est disposé à l’accompagner danscette mission. Chers compatriotes, L’injustice nous avait divisés. Notre amour commun de la patrie nous a permis denous retrouver. Nous voici à présent tous réunis autour de la mère patrie.Entourons-là de nos soins jaloux.Je voudrais établir avec vous un contrat de confiance. Je m’engage, devant vous, àfaire preuve d’impartialité et à toujours privilégier le dialogue et laconcertation, dans l’exercice de mes fonctions.Concertation permanente avec le Président de la République. Concertation permanente avec le peuple. L’objectif demeure clair : mener le pays à desconsultations transparentes.C’est pourquoi, je tiens ici à réaffirmer cet autre engagement qui m’est cher : Auterme du processus de Transition en cours, je ne serai pas candidat à l’électionprésidentielle. L’accord politique de Ouagadougou l’a établit. Je m’y conformerai. Ivoiriennes, Ivoiriens, chers compatriotes, chers Amis de la Côte d’Ivoire, La Côte d’Ivoire ne retrouvera sa splendeur que si elle est unie, solidaire,réconciliée, respectueuse de sa diversité, tolérante, ouverte, juste etdémocratique.C’est cette Côte d’Ivoire là que tous, nous devons nous atteler à construire,ensemble, avec abnégation et avec détermination. C’est un défi collectif. Nousdevons le relever à la face du monde. Que Dieu bénisse notre chère patrie. Je vous remercie ! Le refus suspect du fétichisme des dates En mettant les Ivoiriens et le chef de l’Etat contre tout fétichisme sur les dates, Soro plaide pour une transition qui va au delà du 31 décembre prochain. Malgré l’échec de la doléance à Ouaga, il revient avec cette idée quasiobsessionnelle. En vérité, le Premier ministre veut s’éterniser à la Primature. Si la société civile et l’ensemble des Ivoiriens ne sont pas vigilants, tout porte à croire que nous allons le subir pendant de nombreuses années. L’Etat de droit, l’ordre juste et sécuritaire dont rêve le Premier ministre ne sont pas possibles dans la transition. Son seul intérêt et celui de tous les Ivoiriens réside dans les élections. La mobilisation est nécessaire contre cette volonté de retarder la fin de la guerre, sous le fallacieux prétexte de ne pas précipiter la fin des hostilités. En vérité, les actes de Soro sont contraires à son discours et à sa profession de foi, il n’a pas attendu longtemps pour montrer son visage réel que sa demande de pardon, et la dénonciation de la guerre ne saurait masquée. Par ailleurs, Guillaume Soro n’a eu aucun mot pour ses prédécesseurs et tous ceux qui ont tracé les sillons de la paix. Comment veut-il le soutien de la société civile après l’avoir ignoré avec son gouvernement partisan, c’est-à-dire de parti. Enfin on sent une trop forte envie de s’affirmer et une dictature naissante qui ne saurait émouvoir. Le Premier ministre et ses spins doctors doivent revoir leur copie et mettre en conformité leur agenda secret avec l’aspiration des Ivoiriens pour la paix prévue au plus tard le 31 décembre. Nous avons déjà, subi cinq années d’une surenchère et d’un bluff rebelle. Le temps de la fin ne doit pas excéder le 31 décembre 2007 qu’attendre de ce Guillaume Soro appelle le partenariat avec le chef de l’Etat. Du tandem au partenariat ! Charles Kouassi © Copyright L'intelligent d'Abidjan

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